Le tribunal de première instance a décidé un non-lieu, aujourd'hui, lundi 3 janvier 2017, dans le procès intenté par Abdelwaheb Maâtar et Samir Ben Amor afin d'arrêter la décision du conseil national du parti CPR, apprend-on d'un communiqué cosigné par Imed Daïmi et Zouheir Isamail. Décision qui consiste en une fusion du CPR avec Al Irada de Moncef Marzouki. Ce jugement annule toutes les décisions du conseil national du CPR et tout ce qui pourrait entraver l'opération de fusion. Le même communiqué affirmé la mort officielle du CPR, considérant que toute personne s'exprimant au nom de ce parti comme étant un usurpateur d'identité. Et d'ajouter que le parti d'Al Irada reste ouvert à tous les membres convaincus de sa vision et de sa ligne politique.
Rappelons que des membres dirigeants du CPR ont décidé, lors d'un conseil national exceptionnel, de fusionner avec Al Irada, ce qui a suscité le courroux de certains CPR s'opposant à cette décision. D'ailleurs, Samir Ben Amor, a qualifié la fusion du CPR dans le nouveau parti de Moncef Marzouki de «mascarade», alors que Abdelwaheb Maâtar avait dit carrément « non au parti Al Irada dont les dirigeants ont corrélé sa création par l'assassinat du CPR et par l'héritage de sa logistique ».