« Le travail est un droit inscrit dans la constitution » a dit ce mardi 24 janvier 2016 le ministre auprès du chef du gouvernement chargé des Relations avec les instances constitutionnelles, la société civile et les organisations des droits de l'Homme, Mehdi Ben Gharbia, dans la matinale de Nessma TV, présentée par Sofiène Ben Hamida. La phrase a été prononcée lorsque le ministre a réagi par rapport à la grève de la faim décrétée ces derniers jours par ceux qu'on nomme communément « les isolés sécuritaires ».
« S'il s'avère qu'ils sont innocents aux yeux de la justice, l'Etat se doit de leur trouver un travail. Chaque personne a le droit à une vie digne ! » s'est exclamé le ministre qui a aussi expliqué que plusieurs d'entre eux sont d'anciens activistes politiques et que des années auparavant ils ont passé des concours pour accéder à des postes étatiques comme le CAPES. « La résolution de ces dossiers prends du temps ». Lors de l'émission il a aussi été question de Hizb Ettahrir et de son refus de se conformer aux lois de la République. M. Ben Gharbia dit à ce sujet : « Hizb Ettahrir n'est pas un modèle de parti politique et d'ailleurs nous demandons aujourd'hui que la loi qui lui a permis d'obtenir le « permis d'exercer » soit révisée. Il renvoie l'image d'un parti rebelle qui ne se conforme pas aux lois mais ce n'est pas le cas […] ils ont même été privés de congrès, lorsque cela a été nécessaire ».
En conclusion, le ministre auprès du chef du gouvernement a évoqué les associations, soulignant qu'en Tunisie nous en avons près de 17.000 et qu'aujourd'hui près de 167 sont sous surveillance mais qu'on ne peut pas empêcher tout le monde de travailler sur la base de suspicions car cela rappellerait l'ancien régime.