A l'occasion de la Journée internationale de la Femme, Mercedes-Benz Tunisie a présenté le parcours atypique de quatre wonderwomen tunisiennes. A travers son évènement "She's Mercedes" sous le thème "Inspire", la marque a célébré, ce mercredi 8 mars 2017 à la Galerie d'Art Musk & Amber, cette journée pas comme les autres.
La soirée, animée par Zeineb Melki, a été un moment de partage et d'émotion, où Amina Mezghenni Ellouze, Sarah Toumi, Faten Abdelkafi et Malek Laâbidi sont revenues sur leur parcours, leurs moments de désespoir mais surtout leurs réussites. Car, justement, l'objectif de cet évènement est de faire profiter les autres femmes de leurs expériences et de leur rage de réussir.
Amina Mezghenni Ellouze est un coach de 51 ans. Après la révolution, elle a pu accompagner des hommes politiques et des speakers de TDX. Enseignante à Tunis Dauphine, elle fait bénéficier ses étudiants de son savoir. Elle aide aussi des startups à faire leur pitch et convaincre des investisseurs. Elle vient de créer un Kit de survie du bonheur car "[son] objectif est de cultiver le bonheur", explique-t-elle.
Sarah Toumi, quant à elle, est la seule arabe et africaine à figurer dans le classement mondial 2016 des trente meilleurs entrepreneurs de moins de 30 ans, établi par le magazine américain Forbes. Son combat de tous les jours est d'épauler les femmes des zones rurales. Elle s'est lancée dans un projet de plantation d'un million d'arbres en Tunisie. 140.000 arbres ont été plantés, 100.000 autres seront plantés au printemps à Tozeur. Son projet est sur la bonne voie.
Faten Abdelkafi est une bloggeuse et une militante. Après la révolution, elle s'est lancée dans le travail associatif et politique. Elle fait partie de toutes les batailles : militer contre la loi 52, contre les lois rétrogrades, pour l'égalité homme-femme, pour l'équité, pour la liberté d'expression, etc. La dernière en date est son militantisme pour le made in tunisia avec le collectif Be Tounsi, dont elle est co-fondatrice.
Pour sa part, Malek Labidi est une fille d'ambassadeur, qui a fait une grande école de de commerce. Mais, ce n'est pas ce qu'elle voulait faire de sa vie : elle rêvait d'autre chose, de cuisine et de gastronomie. Elle a décidé de suivre ses rêves. Elle entre à Institut Paul Bocuse pour apprendre les bases de ce métier. A la fin de ses études, elle fait un stage chez le chef Alain Ducasse. Elle rentre en Tunisie où elle ouvre son restaurant, après une année de réussite, le projet avorte. Elle est appelée par une radio pour faire une émission culinaire et elle accepte gracieusement, ce qui lance sa carrière dans les médias. Aujourd'hui, elle travaille dans 5 productions (2 en Tunisie, 1 en France, 1 en Algérie outre une émission radiophonique). Tout lui sourit.
Toutes les intervenantes étaient d'accord sur un point, la femme tunisienne est une battante : la souffrance la rend plus forte. «Elle est un phénix qui renait de ses cendres», affirme Malek Laâbidi. «Elle est une mère, elle est une femme, elle est une collègue, elle est une chef d'entreprise, elle est tout et elle fait tout !»