Le chef du gouvernement, Youssef Chahed a affirmé ce soir du dimanche 16 avril 2017, que sa mission est de servir le pays, soulignant que ce n'est pas son genre de baisser les bras au moindre obstacle. Dans un premier temps, il est revenu sur les dernières protestations qui ont éclaté dans plusieurs régions du pays, lors d'une interview accordée conjointement à Al Wataniya 1, Al Hiwar Ettounsi et Mosaïque Fm : « Je connais la région de Tataouine. Les habitants sont sincères, et ils veulent la même chose en retour. Nous devons être à la hauteur des promesses que nous donnons. Cependant, pour me déplacer à Tataouine, je dois être muni de projets réalisables. Quant aux mesures que nous avons annoncé à l'issu du conseil ministériel, elles sont réalistes, c'est la mise en application d'accords déjà conclus. Il faut dire que les anciens gouvernements ont fait des promesses irréalisables. Maintenant Il faut arrêter ces anciennes pratiques, en étant franc avec les gens », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, il s'est penché sur le volet économique, indiquant qu'avant de parler du plan de développement, il faut d'abord changer les mentalités, et relancer l'économie. « La machine de l'économie doit redémarrer, en augmentant le taux de croissance : s'il n'y a pas de croissance, il n'y a pas d'emploi. Cependant, le discours politique en Tunisie est décevant et désespérant, nous faisons de l'auto flagellation, le discours actuel, est loin des préoccupations des citoyens ».
Quant à la position critique des partis du gouvernement d'union nationale, il estime que cela revient au manque de maturité, et à l'absence de structuration des partis. « S'opposer au gouvernement ne me dérange pas, s'opposer à l'Etat c'est grave. Maintenant, il faut que les gens comprennent que la situation est difficile. La machine économique a été paralysée durant des années. Actuellement, il y a des prémisses pour une sortie de la crise, mais, il faut beaucoup d'efforts, nous devons avoir un véritable sens de la responsabilité, ainsi qu'un encadrement social ».
Il a ajouté, dans le même contexte, qu'il est nécessaire de faire tourner les moteurs de l'économie tunisienne, à savoir, le tourisme, l'agriculture et le phosphate. « Nous aspirons à un taux de croissance de 2,5%. Quant aux réformes, nous avons entamé la réforme des caisses sociales, la libération des agents de la fonction publique, le financement des banques publiques. Ce sont des réformes lourdes et douloureuses, mais qui sont nécessaires ». M. Chahed a indiqué que la loi d'urgence économique est très importante, dans la mesure où elle facilitera le lancement des projets et l'emploi.
Le chef du gouvernement a, aussi, abordé le volet de la lutte contre la corruption : « C'est toujours notre priorité, cependant, le jugement des corrompus est du ressort de la justice. Toutefois, il faut dire qu'il y a une grande lenteur au niveau du processus judiciaire. Pour ce faire, il faut consolider les textes de lois et donner les moyens aux magistrats pour qu'ils puissent accomplir au mieux leurs missions ». Par ailleurs, Youssef Chahed a assuré qu'il soutient le projet de la réconciliation, estimant que cette loi permettra de libérer plusieurs compétences qui n'ont aucun rapport avec la corruption.
Quant au dossier Néji Jalloul, il a affirmé que c'est lui qui l'a désigné, et c'est à lui que revient le droit de le limoger. « C'est à moi d'évaluer son rendement, ainsi que celui de tous les ministres du gouvernement, la question n'est pas liée à Néji Jalloul en personne ».
S.H Youssef Chahed : Je ne baisserai pas les bras au moindre obstacle !
Le chef du gouvernement, Youssef Chahed a affirmé ce soir du dimanche 16 avril 2017, que sa mission est de servir le pays, soulignant que ce n'est pas son genre de baisser les bras au moindre obstacle.
Dans un premier temps, il est revenu sur les dernières protestations qui ont éclaté dans plusieurs régions du pays, lors d'une interview accordée conjointement à Al Wataniya 1, Al Hiwar Ettounsi et Mosaïque Fm : « Je connais la région de Tataouine. Les habitants sont sincères, et ils veulent la même chose en retour. Nous devons être à la hauteur des promesses que nous donnons. Cependant, pour me déplacer à Tataouine, je dois être muni de projets réalisables. Quant aux mesures que nous avons annoncé à l'issu du conseil ministériel, elles sont réalistes, c'est la mise en application d'accords déjà conclus. Il faut dire que les anciens gouvernements ont fait des promesses irréalisables. Maintenant Il faut arrêter ces anciennes pratiques, en étant franc avec les gens », a-t-il indiqué.
Par ailleurs, il s'est penché sur le volet économique, indiquant qu'avant de parler du plan de développement, il faut d'abord changer les mentalités, et relancer l'économie. « La machine de l'économie doit redémarrer, en augmentant le taux de croissance : s'il n'y a pas de croissance, il n'y a pas d'emploi. Cependant, le discours politique en Tunisie est décevant et désespérant, nous faisons de l'auto flagellation, le discours actuel, est loin des préoccupations des citoyens ».
Quant à la position critique des partis du gouvernement d'union nationale, il estime que cela revient au manque de maturité, et à l'absence de structuration des partis. « S'opposer au gouvernement ne me dérange pas, s'opposer à l'Etat c'est grave. Maintenant, il faut que les gens comprennent que la situation est difficile. La machine économique a été paralysée durant des années. Actuellement, il y a des prémisses pour une sortie de la crise, mais, il faut beaucoup d'efforts, nous devons avoir un véritable sens de la responsabilité, ainsi qu'un encadrement social ».
Il a ajouté, dans le même contexte, qu'il est nécessaire de faire tourner les moteurs de l'économie tunisienne, à savoir, le tourisme, l'agriculture et le phosphate. « Nous aspirons à un taux de croissance de 2,5%. Quant aux réformes, nous avons entamé la réforme des caisses sociales, la libération des agents de la fonction publique, le financement des banques publiques. Ce sont des réformes lourdes et douloureuses, mais qui sont nécessaires ». M. Chahed a indiqué que la loi d'urgence économique est très importante, dans la mesure où elle facilitera le lancement des projets et l'emploi.
Le chef du gouvernement a, aussi, abordé le volet de la lutte contre la corruption : « C'est toujours notre priorité, cependant, le jugement des corrompus est du ressort de la justice. Toutefois, il faut dire qu'il y a une grande lenteur au niveau du processus judiciaire. Pour ce faire, il faut consolider les textes de lois et donner les moyens aux magistrats pour qu'ils puissent accomplir au mieux leurs missions ». Par ailleurs, Youssef Chahed a assuré qu'il soutient le projet de la réconciliation, estimant que cette loi permettra de libérer plusieurs compétences qui n'ont aucun rapport avec la corruption.
Quant au dossier Néji Jalloul, il a affirmé que c'est lui qui l'a désigné, et c'est à lui que revient le droit de le limoger. « C'est à moi d'évaluer son rendement, ainsi que celui de tous les ministres du gouvernement, la question n'est pas liée à Néji Jalloul en personne ».