Le Secrétaire général du mouvement Ennahdha a indiqué que les commentaires suscités par les propos qu'il avait tenus dimanche lors d'un meeting à Sousse sur « le 6ème califat » se fondent sur une « amputation » du texte de son discours par la suppression d'une phrase. « L'extrait en question a été sorti de son contexte de manière à lui donner une signification qui a provoqué une ambiguïté dans le sens de la phrase », a-t-il ajouté. Dans un communiqué explicatif dont la TAP a reçu une copie mardi soir, le Secrétaire général d'Ennahdha a fait savoir qu'il a pris son temps avant de répondre à ces commentaires afin « d'éviter toute polémique qui sape les énergies et détourne l'intérêt des questions cruciales dans le pays en ce moment ». « Pour que cette question ne se transforme en une affaire d'opinion publique et ne soit pas instrumentalisée à des fins politiques et étriquées, je tiens à lever toute équivoque de manière claire et définitive. L'emprunt du mot califat s'inspire des principes de notre patrimoine politique et de la civilisation de la société tunisienne à laquelle nous appartenons et dont nous sommes fiers: les principes de justice, de sincérité, de liberté et de loyauté » Le mouvement Ennahdha a opté pour un régime républicain démocratique qui s'appuie sur la seule légitimité du peuple après des élections libres et loyales dans le respect des libertés et des droits et sur la base de l'alternance pacifique au pouvoir, a soutenu Hammadi Jebali. Il a estimé que le « mouvement Ennahdha s'emploiera à réaliser cette option en tant que choix irréversible dans la prochaine Constitution, en harmonie avec les objectifs de la révolution et les aspirations du peuple tunisien dans le droit-fil de l'édification d'une société démocratique, pluraliste et civile ». Investir en Tunisie