L'explosive affaire «Persépolis» revient, aujourd'hui, lundi 23 janvier, sous les projecteurs en Tunisie, avec la reprise du procès de la chaîne Nessma pour «atteinte aux valeurs du sacré» après la diffusion du film franco-iranien. Le film Persépolis avait provoqué des violences islamistes en octobre. La polémique a été déclenchée pour quelques séquences, durant lesquelles la petite fille, héroïne du film, s'adresse à Dieu. L'affaire a donné lieu à une poursuite judiciaire pour trouble à l'ordre public contre Nabil Karoui, directeur de la chaine Nessma, la responsable de la traduction du film en arabe dialectal, ainsi que le responsable du visionnage. Les peines encourues peuvent aller jusqu'à cinq ans de prison.