« Les élus du CPR à l'Assemblée nationale constituante, ANC, ne défendront pas le régime parlementaire. La Tunisie n'a pas les traditions d'un régime similaire », a affirmé M. Mohamed Abbou, nouveau secrétaire général du Parti du congrès pour la République. Egalement ministre chargé de la Réforme administrative, M. Abbou a ajouté que le nouveau système politique doit garantir l'équilibre entre les institutions du gouvernement et de la présidence : « Le groupe du CPR présentera un projet à la Constituante visant à assainir le secteur de la magistrature et du barreau ». M. Abbou a ajouté, lors d'une conférence de presse, tenue mardi 15 mai au siège du parti, que le CPR a décidé de dépasser les conflits qui s'y sont multipliés durant la dernière période et de ne plus revenir en arrière : « La priorité est de préserver la cohésion du parti, garantir aussi bien la discipline que le droit à la critique et faire du CPR un parti fort ». Au sujet des dissidents, le secrétaire général a relevé que le CPR n'est pas un espace approprié à la formation de groupes rivaux. M. Abbou a estimé que le CPR est un parti « pragmatique » composé de forces nationales appartenant à la gauche et à la droite, ainsi que par des indépendants. Il répondait aux rumeurs selon lesquelles le CPR serait infiltré par Ennahdha,