Le ministère de la Justice a promptement réagi, samedi 12 janvier, à l'information concernant l'interception par « Anonymous » d'un e-mail qu'aurait écrit Noureddine Bhiri à des dirigeants du mouvement Ennahdha auquel il appartient. Il a démenti en bloc tout ce qui a été indiqué sur une éventuelle politisation de l'affaire Sami Fehri (lire notre info). M. Bhiri a indiqué qu'il n'avait jamais écrit ni adressé de lettre électronique à qui que ce soit et qu'il se réserve le droit de poursuivre en justice toute personne impliquée dans ce crime qui « fait partie d'une campagne orchestrée pour le dénigrer, l'intimider et terroriser les magistrats ». Le ministre de la Justice « invite le SNJT, syndicat national des journalistes tunisiens, le SNDJ, syndicat national des directeurs de journaux, et tous les journalistes libres, à assumer leurs responsabilités en vue de mettre fin à ces dépassements qui portent préjudice à la crédibilité de la presse et du secteur de l'information avant de toucher les parties visées ».