En avril 2012, le PAEB annonçait, non sans quelque fierté, la reprise des travaux sur le chantier de la sucrerie de Bizerte et émettait l'espoir de les voir achevés dans un délai d'un an. Cependant, 14 mois se sont écoulés et les prémices d'ouverture de cette usine tardent à apparaître. Pire, des échos de cession des parts du principal actionnaire ont fait craindre le renvoi du projet aux calendes grecques. Et les rêves de milliers de prétendants à l'emploi commençaient de s'évaporer, car le projet promettait quelque 700 postes d'emploi dont profiteraient les enfants de la région, en toute priorité. Or, et alors que les travaux piétinaient, des rumeurs avaient circulé selon lesquelles l'opération recrutement avait d'ores et déjà démarré sans que les chômeurs locaux aient été pris en compte. La colère parmi les prétendants à l'emploi commençait à gronder. L'intervention de Nouri Abdessalam, premier actionnaire et PDG de l'entreprise, est venue quelque peu tempérer le courroux général. Il a démenti les informations les qualifiant de rumeurs infondées insidieuses. Il a assuré que les enfants de la région auront, sans le moindre doute, la priorité de recrutement et que l'opération d'embauche se ferait en étroite collaboration avec les autorités régionales et les services régionaux de l'emploi. Concernant les travaux et l'achèvement du projet, M. Abdessalam n'a nullement nié les innombrables écueils d'ordre administratif que l'on dresse actuellement sur la voie de l'achèvement du projet et les nombreux problèmes que l'on créés pour ralentir le rythme des travaux. Le responsable n'en a pas moins renouvelé son espoir de voir le projet entrer en phase de production dans un nouveau délai de…un an.