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Tunisie-Marina de Bizerte : le projet qui joue l'arlésienne
Publié dans Investir En Tunisie le 25 - 11 - 2013

Une réunion (encore une !) s'est tenue samedi 23 novembre entre les représentants de Marina Bizerte et, cette fois, les élus de la région de Bizerte à l'ANC.
Destinée à tenir les constituants « informés » des derniers développements dans le dossier de ce qu'il conviendrait de nommer « feuilleton de la marina de Bizerte », elle fait suite à la réunion technique du 1er novembre dernier, tenue sous l'égide des autorités régionales censées rapprocher les points de vue entre les antagonistes : l'administration et des composantes du tissu associatif d'une part et la société Cap 3000, maître d'œuvre de la marina de Bizerte.
La multiplication des entrevues prouvent, s'il en est, la complexification d'une affaire dont la solution ne peut résider que dans un peu de bonne volonté de la part des uns et des autres. Les travaux en pâtissent et le projet se trouve en phase de sommeil ou, à tout le moins, de ralenti, au grand dam d'une population qui voit en cette grandiose réalisation la promotion de leur ville au rang de centre méditerranéen du tourisme de plaisance avec tout ce que cela implique comme retombées socioéconomiques salutaires. Il serait fastidieux de revenir sur les points de discorde entre Cap 3000 et ses détracteurs. Nous dirons que ces derniers évoquent des dépassements sur le cahier des charges, le changement de la nature ou l'abandon de certaines composantes du projet et surtout, point essentiel et cheval de bataille des « écolos », « l'impact néfaste qu'un tel projet aura sur l'environnement et sur le Vieux port, notamment ».
Toutes les réunions, dont au moins deux s'étaient tenues aux plus hauts niveaux, n'ont fait que renvoyer les parties dos à dos, se contentant de recommander la recherche d'un compromis.
Pour autant, des terrains d'entente ont été identifiés qui n'attendent qu'un coup de pouce pour s'y engager. Les représentants de l'ONAS, de la municipalité de l'APAL ont, chacun de son côté exprimé les attentes que CAP 3000 n'a nullement récusé. Et si pour certains aspects de l'affaire, un consensus semble avoir été forgé, la question cruciale demeure celle qui est rattachée aux impacts sur le Vieux port. On évoque un ensablement du chenal d'accès ainsi que l'avivement des eaux dans le bassin du port et leur qualité. En fait, l'état actuel du Vieux port et la pollution de ses eaux est imputée au projet de la marina. Sans rejeter totalement cette critique, les responsables du projet n'en expriment pas moins leur disposition à contribuer à la revalorisation de cet important site historique, fierté de tout bizertin. Ils confirment à toute occasion leurs propositions et leurs dispositions à prendre en charge certains travaux importants. Tout en faisant remarquer que l'ensablement est antécédent au projet, chose confirmée par les travaux entrepris en 2008 par le ministère de l'Equipement pour le dragage du chenal, ajoutant qu'aucun dépôt supplémentaire n'avait été induit par les travaux du projet de la marina. Cependant, cap 3000 réitère « son entière disposition à reprendre le dragage, à condition que le ministère de l'Equipement et la municipalité procèdent à la fixation des côtes », notant que la zone objet de l'intervention est hors emprise de la concession, mais qu'en signe de bonne volonté et d'un désir ardent de trouver une solution satisfaisant toutes les parties, il est disposé à s'y engager. Note ayant été prise, le représentant du ministère de l'Equipement s'est engagé à fournir les derniers plans de dragage.
Le second point est relatif à la circulation des eaux dans le bassin du Vieux port, à l'avivement des eaux et à l'amélioration de la qualité des eaux. Les représentants de Cap 3000, documents et conclusions d'études à l'appui, démontrent que leurs travaux n'ont aucune incidence sur le Vieux port, mais que si problème il y a, il est dû à la défaillance du système d'avivement, implanté en 2008, dont la gestion a été confiée à la municipalité, mais qui n'a jamais bénéficié de la moindre opération de maintenance. Tout reconnaissant la fiabilité des installations, Cap 3000 incrimine, outre l'absence d'entretien, le déversement continu, dans le bassin des eaux pluviales et des eaux usées. Suite à ces constats, Cap 3000 a commandé une expertise détaillée dont les conclusions ont été adressées à la municipalité, à l'ANPE, à l'APAL…accompagnée d'un engagement pour l'acquisition des équipements nécessaires pour le traitement de ce problème ainsi que d'un planning d'intervention. Cependant, assure-t-on du côté de CAP 3000, rien ne s'aurait être efficacement entrepris si l'ONAS ne procède pas dans les plus brefs délais à la résolution du problème des rejets dans le bassin du Vieux port. Lors de la réunion du 1er novembre, les organismes techniques régionaux ont appelé CAP 3000 au respect de ses engagements vis-à-vis de l'installation du système d'avivement des eaux, abstraction faite des mesures à prendre par les administrations concernées. CAP 3000 confirme pour sa part son engagement sans pour autant attirer l'attention sur une probable perte d'efficacité du système dans le cas d'une absence de solution pour les rejets. CAP 3000 déclare, en l'occurrence, se dégager de toute responsabilité quant à une probable inefficacité du système d'avivement des eaux.
Le projet de la marina de Bizerte a été initié par CAP 3000 dans le but de promouvoir le tourisme de plaisance dans la région. Presque cinq ans après, nous n'avons qu'une vague et officieuse promesse d'une ouverture hypothétique du port de plaisance en juin prochain. Le projet ne parvient pas à ce jour à surmonter les obstacles surfaits que l'on dresse sur la voie de sa finalisation. Il prend ainsi l'allure d'un Dialogue national ou de la rédaction d'une constitution. Les réunions se succèdent, les promesses et les recommandations fusent, les accords sont annoncés. Rien de concret cependant n'est perçu. Dans l'attente anxieuse que les bienfaits d'un tel projet puissent dans les mois prochains se répandre et rayonner sur la ville et partant sur la région.


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