Amor Ouelbani, directeur général des examens au ministère de l'Education, a évoqué, dans une déclaration accordée à l'agence TAP, les nombreux cas de triche enregistrés au cours de la session principale du baccalauréat 2014. Selon M. Ouelbani, 392 cas de fraude ont été enregistrés cette année contre 747 cas en 2013, dont 303 cas en utilisant des téléphones portables. M. Ouelbani a souligné que le ministère de l'Education s'est orienté, cette année, en collaboration avec le ministère de l'Intérieur, vers le dévoilement des réseaux impliqués dans les triches, soulignant que plusieurs réseaux ont été découverts à Tunis, la Manouba, Nabeul, le Kef, Bizerte et l'Ariana. « Le ministère a utilisé, cette année, des équipements électroniques pour détecter l'emplacement des téléphones portables, mais les techniques utilisées par les bacheliers ont été plus développées, a-t-il dit, à savoir des caméras intégrées, des stylos téléphones, ainsi que des gommes portant une caméra intégrée pour filmer les sujets et les transmettre hors des salles et à des adresses prédéfinies». Le responsable a ajouté que certains élèves de niveau très faible ont assuré le travail de ces réseaux, en faisant sortir les épreuves par la force des salles alors que la loi interdit aux candidats de quitter la salle d'examen avant l'écoulement du tiers de l'horaire consacré à l'épreuve. « Tous ces facteurs ont assuré la propagation de ce phénomène », a précisé M. Ouelbani. Il a tenu, également, à préciser que les auteurs de fraudes seront poursuivis en justice, ce qui est le cas, aussi, pour les sites électroniques impliqués. A.B
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