Sous le slogan «deux jours pour nouer des partenariats», la 1ère édition du forum de partenariat France-Tunisie (tenu les 09 et 10 juin), s'est ouverte, mardi, à Gammarth. Ce forum est une occasion pour démontrer que de nouveaux investisseurs se préparent à rejoindre leurs collègues (plus de 1300) qui font déjà des affaires en Tunisie. «Des partenariats, oui, mais des partenariats solides et de longue durée». Tel est l'objectif de ce forum. La représentante en Tunisie de la Banque d'investissement et de gestion de capitaux, Oddo & Cie, Claire Davis, a assuré qu'aujourd'hui, il est impératif de réexaminer les procédures administratives et de réduire les listes des autorisations requises. Plus d'efficacité, moins d'autorisations, simplification des procédures administratives et davantage de transparence, telles sont les attentes des chefs d'entreprises françaises, installées en Tunisie. Pour sa part, le directeur de la société BIC, installée en Tunisie depuis 2012, Arnaud Boulard, a indiqué que l'expérience de son entreprise est également un succès. « Après ce succès, nous comptons investir davantage en Tunisie…Nous allons installer une autre usine dans la zone industrielle de Bizerte. Il s'agit, entre autres, d'un investissement de 20 millions d'Euros (près de 43,7 millions de dinars). L'ambassadeur de France à Tunis, François Gouyette, a indiqué que la Tunisie constitue un marché porteur et une plate-forme d'exportation vers l'Afrique et la région du Moyen Orient. Il a ajouté dans ce même cadre que les partenaires tunisiens et français pourront envisager de prospecter de nouveaux marchés à partir de la Tunisie. « La Tunisie dispose d'un fort potentiel pour attirer l'investisseur français », a-t-il encore précisé, ajoutant que la présence d'une trentaine d'entreprises venant de différentes régions françaises, témoigne d'un intérêt accru pour la Tunisie. Côté tunisien, Yassine Brahim, ministre du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale, a assuré que le gouvernement s'engage à garantir les réformes structurelles nécessaires et que son département sera le défenseur de l'investisseur contre la bureaucratie. « Ces réformes concernent notamment le secteur bancaire, le secteur de l'enseignement supérieur et de l'éducation, les marchés publics et la promulgation du nouveau code d'investissement et de la loi du partenariat public privé (PPP) », a-t-il expliqué. M. Brahim a, en outre, indiqué que le nouveau code d'investissement encouragera la création de projets. « Il serait clair et comprenant tous les aspects de l'investissement…On ajoute à cela l'adoption d'un nouveau mode de gouvernance à même de faciliter la tâche de l'investisseur », a-t-il dit. Il est à noter que près de 30 sociétés françaises seront présentes à ce forum : 18 entreprises œuvrant dans le secteur industriel, 6 entreprises multisectorielles et 6 entreprises des TIC, parmi lesquelles Afsol, Decod ou encore Thalès. M.Kh
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