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L'e.v.j.f. une mode de plus en plus « in » en Tunisie: Est-ce la naissance d'un nouveau Business ?
Publié dans Investir En Tunisie le 03 - 04 - 2010

Ces dernières années, un nouveau phénomène social a pris place dans le rituel des jeunes filles qui se préparent au mariage : C'est l'enterrement de vie de jeune fille. Un programme qui consiste principalement à organiser pour le compte des futurs mariés un bizutage dans le but de faciliter le passage d'une vie de célibataire à une vie d'adulte responsable. Zoom sur cette nouvelle forme de célébration prénuptiale.
Alors qu'en occident l'enterrement de vie de célibataire constitue un véritable business avec des organisateurs spécialisés en la matière, en Tunisie et depuis le passage de l'an 2000, l'e.v.j.f. (enterrement de vie de jeune fille) est devenu de plus en plus une étape indispensable pour les futures mariées surtout dans les quartiers huppées de la capitale (Carthage, Gammarth, Ennasr, la Marsa etc.) et des grandes villes côtières tel que : Sousse, Sfax, Nabeul et Bizerte .
Cette coutume en général très appréciée surtout dans les pays anglo-saxons, que nos jeunes filles ont fait sa connaissance par le biais des séries américaines tel que : « Sex and the city » etc…, permet de se retrouver entre amies avant le grand jour. Le but étant de fêter le passage d'une vie de célibataire à celui plus rangé de mariée.
C'est aussi l'occasion pour les futurs mariés de réaliser leurs vieux rêves, relever des défis en tous genres ou tout simplement se détendre avant le jour J…Sur une journée, une soirée ou un week-end.
Aux origines d'un phénomène
L'origine de ce phénomène social remonte en fait aux calendes grecques où il était habituel pour un homme d'enterrer sa vie de garçon une dernière fois avant la date du mariage. Seul l'homme avait autrefois la possibilité d'enterrer sa vie de garçon et la fille n'était pas conviée à ce type de fêtes car la liberté de la femme n'était pas aussi grande qu'aujourd'hui. Toutefois, les mentalités ont progressivement évoluées et la liberté de la femme s'est accrue très fortement à partir de 1970. Ayant plus de libertés, les filles vont désormais organisées des enterrements de vie de jeune fille pour enterrer une bonne fois pour toute leur jeunesse.
L'avis de l'expert
D'après Mohammed Bennila, diplômé de l'université René Descartes, Paris V- France et psychologue clinicien à l'hôpital régional Taher Maâmouri de Nabeul : « L'enterrement de vie de jeune fille répond avant tout au désir de faire la fête. Dans une société conservatrice comme la nôtre, on a terriblement besoin de se laisser aller, d'évacuer les contraintes et de se libérer des idées archaïques. Ce qui n'empêche que les enterrements de vie de célibataire, avec leurs délires de groupes et leurs gages imposés par les copains, témoignent d'une attitude très adolescente. Ces fêtes permettent de revivre une dernière fois sa « vie d'enfant », tout en espérant s'en défaire à jamais. C'est à la fois une façon de faire son deuil de ses jeunes années, et un rituel de passage rassurant». Et on lui posant la question, s'il s'agissait d'un comportement célébrant la fin avec la vie du célibataire désinvolte et adolescent, il nous répond : « Bien évidement, mais cette entrée dans l'âge de la maturité est laxiste et elle peut s'étaler sur plusieurs années. Autrefois, on prenait un travail, on se mariait, on fondait une famille. Aujourd'hui, on n'en finit plus d'être un adolescent, on fait des retours inopinés chez ses parents en cas de chômage ou de divorce.
Elles ont dit
Selon Ines, jeune mariée de la banlieue nord : « En ce qui concerne mon propre enterrement de vie de jeune fille, qui a eu lieu en Mars 2008, je le voulais fun et si possible pas ordinaire. Mes copines Sana et Houda m'ont concocté un week end inoubliable dans un hôtel cinq étoiles à Hammamet : avec une séance de Thalasso et une autre spa (avec un massage au miel S.V.P !), tous ça en début d'après-midi du samedi, ensuite j'ai eu droit à un dîner collectif dans un restaurant thaïlandais avec des fous rires à n'en plus finir, et à la fin de la soirée, nous avons atterri dans une discothèque aux aires latins, car mes amies savent que j'adore ce qui tourne autour de l'ambiance cubaine. Un enterrement de vie décoiffant, qui m'a beaucoup amusée ! L'idée était de se faire un maximum de plaisir. Une chose est sûre que les séances de Spa et de Thalasso m'ont fait beaucoup de bien. Aujourd'hui, c'est à mon tour d'organiser! ». Une autre intervenante, Fatma, nous raconte comment s'est déroulé son evjf : « Une semaine avant mon mariage, nous sommes allées, moi et 9 des mes copines dans un hammam de la médina. Nous sommes ensuite parties pour déjeuner dans un restaurant assez chic du côté des Berges du Lac. Puis après-midi une partie de karaoké dans un salon de thé. Pour la soirée, ma grand-mère nous avait laissé sa villa et mes amies avaient préparé un dîner de folie préparé chez un traiteur de renommée ! Une fois tout le monde dans l'ambiance, nous sommes parties vers une boite de nuit du côté de Gammarth. Et là, boissons énergisants, danse jusqu'au bout de la nuit et bain de minuit pour certaines. Retour à la maison de mamy à 4h30 du matin, lessivées, les pieds en compote! C'était une soirée de folie. »
Loin des gages peu catholiques et des célébrations peu orthodoxes qu'offrent ce genre de bizutage en Europe et aux USA, l'enterrement de vie de jeune fille dans notre pays se limite encore dans des « dîners de filles » et qui tombent vite dans une gentille grivoiserie ou bien qui se terminent avec une soirée dans une boite de nuit. De quoi donner des idées à ceux qui veulent se lancer dans ce nouveau business juteux : l'organisation des enterrements de vie de jeune fille. Décidément ce phénomène social risque de donner des idées à plusieurs de nos businessmen.


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