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Tunisie : Que doit-on faire pour intéresser l'Amérique ?
Publié dans Investir En Tunisie le 25 - 09 - 2010

Une dizaine d'hommes d'affaires américains est actuellement en Tunisie. Leur visite vient dans le cadre d'une tournée dans la région du Maghreb, qui les conduira par ailleurs en Libye et en Algérie. Pour jeter la lumière sur les coulisses de cette visite, un point de presse a été organisé, vendredi, à l'ambassade des Etats Unis à Tunis.
Y ont été présents Gordon Gray, ambassadeur des Etats Unis, Nazeh Ben Ammar Président de la Chambre de Commerce Tuniso- américaine et surtout David Hamod, président de la Chambre Nationale de Commerce Arabo- Américaine (NUSACC).
La délégation comprend cinq sociétés représentant les secteurs suivants: Défense & Technologies de l'Information, Export-Import, Construction & Infrastructure et Aviation & Transport Maritime. Et selon les responsables américains « ces hommes d'affaires sont essentiellement attirés à la région à cause des investissements colossaux de 350 milliards de dinars, notamment dans l'infrastructure, programmées dans les pays de la région dans les quelques années à venir ». Est-ce dire que la région devient subitement un eldorado pour les investisseurs américains ? Trop tôt pour répondre ! Surtout après entendre David Hamod dire, en guise de répondre à la question d'un journaliste présent « que tout investisseur, qu'il soit home ou femme, a devant lui un ensemble de 199 pays dans le monde, desquels il peut choisir où mettre son argent » ! Selon cet homme d'affaire, d'origine arabe, « la Tunisie dispose d'un important nombre d'atouts, et la délégation qu'il a conduite a été positivement surprise non seulement de la société « sophistiquée » mais aussi du niveau de l'éducation et du degré de qualification de la main d'œuvre, outre d'un peuple assez hospitalité remarquable ». Tout au long de cette conférence, de laquelle les hommes d'affaires concernés ont brillé par leur absence, aucune nouveauté, ou presque n'a été à souligner. 800 millions de dinars d'échange commerciaux entre les deux pays, pour une balance commerciale en faveur de l'Oncle Sam et pas plus que 20 mille touristes américains en Tunisie. C'est le bilan de relations diplomatiques et commerciales vieilles de plus de 100 ans. Pour faire bouger les choses, il ne s'agit que de quelques actions timides, telles que cette délégation.
Mais, selon Nazeh Ben Ammar « 5 entreprises tunisiennes ont facilement signé des contrats d'exportation d'huile d'olive conditionnée, facilement, indique-t-il, car tout ce que l'on dit de la complexité de l'accès à ce marché de plus de 350 millions de consommateurs, notamment la question des certificats, n'a pas été un empêchement majeur ». Voilà un témoignage qui ne devra pas induire beaucoup de monde en erreur. Alors, où réside vraiment la strie ? Est-elle causée par la grandeur du marché et ainsi sa complexité? Dans l'importance de la distance qui nous sépare du pays des « libertés », notamment celles économiques ? Où est ce qu'elle réside dans le manque d'audace de nos « hommes d'affaires » apparemment très confortables dans leur sièges qui ne leur permettent que de voir qu'au bout du nez : les pays classiques : Union Européenne et quelques tentatives dans les pays voisins !
Les entreprises qui font le déplacement ont réalisé l'année dernière des chiffres d'affaires de 165 milliards de dollars et leurs domaines d'expertises sont très à la mode, tantôt du point de vue de l'innovation technologique que du point de vue de leurs domaines d'expertises. La défense, les TIC, les travaux d'infrastructure et autres, sont ce qu'on en a besoin et en Tunisie et dans la région. Mais reste que notre réflexe, même nous journalistes, se limite à l'attente des nouvelles des Investissements Directs Etrangers ( IDE) et des postes d'emploi qui vont être créés ! Or, ce que nous devrons faire pour intéresser les américains est plus enraciné que tout cela. Depuis des années nous avons les Microsoft, HP et autres mastodontes américains sur notre sol, et ce sont ces mêmes entreprises qui ne cessent d'élargir leurs champs de manœuvres et d'assurer un certain transfert technologique, même si on ne peut en aucun cas les obliger à le faire, étant le fruit de leurs investissements dans des labos tels que le Sillicon Valley et le Palo Alto. De notre côté, quelles sont nos initiatives ? Et quelles sont les moyens que nous sommes en train de nous créer pour nous frayer un chemin aux Etats Unis, au moment ou même nos étudiants les plus brillants sont acheminés vers les universités françaises et québécoises pour poursuivre leurs cursus, et attendre des années après qu'ils aient bénéficié des bourses de l'argent du contribuable et espérer qu'ils reviennent ?
A mon humble avis personnel, les Etats Unis ne peuvent pas financer des randonnés pour nos « hommes d'affaires » tous les mois….des milliers d'autres hommes d'affaires et autres intéressés dépensent des fortunes dans ce pays, qui a perdu quelque peu de son charme durant les quelques années passées ! Mais c'est un pays qui demeure toujours le plus grand et plus important marché au monde et auquel il faut toujours accorder tous les intérêts ! A bon entendeur, Salut !


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