Le secrétaire général du Forum démocratique pour le travail et les libertés, Mustapha Ben Jaafar, a annoncé que le Conseil national du parti se tiendra du 21 au 23 mai 2011. A l'issu des travaux de ce conseil, le programme électorale du FDTL sera communiqué. Les recommandations de ce conseil front l'objet de son programme électoral de la constituante. Un déjeuner-débat organisé mercredi 11 mai 2011, sur « la place des médias dans la transition démocratique ». Le sujet des violences enregistrées à l'issue des déclarations de Farhat Rajhi, et l'agression des journalistes a été longuement évoqué. Les propos de l'ancien ministre de l'Intérieur, Farhat Rajhi, sont irresponsables notamment la partie concernant le régionalisme et l'armée nationale qui a assumé un rôle éminent dés le 14 janvier et qui est déterminée à préserver notre révolution. Ce qu'a dit Errajhi est du n'importe quoi. » a-t- ajouté. Le secrétaire général du FDTL, Mustapha Ben Jaafar a indiqué que le problème de l'instabilité sécuritaire est dû à l'absence de deux facteurs principaux, à savoir la détérioration de la confiance des gens auprès des instances régissant la société civile et l'absence de légitimité du gouvernement provisoire. « Nous sommes attachés à la date des élections du 24 juillet 2011. Le respect de cette date diminue la durée de l'instabilité sécuritaire et économique de notre pays », a-t-il indiqué. Le SG du FDTL a indiqué que tous ces troubles vont disparaitre dés l'élection d'une Constituante, laquelle aura toute la légitimité du pouvoir. Concernant la question de la violence à l'encontre des journalistes, M. Ben Jaafar a affirmé que l'agression contre des journalistes est une violation de la liberté d'expression. Le FDTL a condamné ces actes. Il défend toujours la liberté d'expression et la noblesse du travail des médias. Ces derniers ont le devoir de participer à la stabilité sécuritaire de notre pays et non pas à semer la discorde et la zizanie dans la société. Le sujet du financement des partis politiques a été également débattu. L'absence d'un cadre réglementaire régissant cette problématique suscite des remous et des doutes dans la scène politique : «Le FDTL, dénonce toute opération de financement étrangère en faveur des partis politiques tunisiens. » a conclu M. Ben Jaafar.