Une touriste britannique a récemment accusé un jeune employé d'une base nautique de harcèlement sexuel, avant de quitter le pays... et d'exiger une compensation financière. Une version remise en question par les responsables locaux. Selon Karim Nebli, secrétaire général de la chambre syndicale des bases nautiques à Sousse, les faits remontent au 20 juillet 2025. La touriste de 52 ans, accompagnée de sa famille, participait à une activité de parachute ascensionnel. Elle aurait effectué son vol sans incident ni plainte apparente, avant de recommander l'activité à son amie, qui l'a vivement appréciée au point d'offrir un pourboire à l'accompagnateur. L'incident aurait éclaté lorsque le fils de la première touriste, âgé de 16 ans, se serait vu refuser l'usage prolongé d'un jet ski sans accompagnateur, en raison de vents importants – une mesure de sécurité courante. Mécontente, la mère s'est plainte auprès de la responsable de la base, avant de se rendre à l'accueil pour évoquer – à la surprise générale – une agression sexuelle présumée lors de son vol en parachute. La guide touristique alertée a immédiatement informé les autorités et déposé une plainte. Cependant, selon Karim Nebli, la plaignante a refusé de se présenter pour une confrontation avec le jeune homme mis en cause, un étudiant de 20 ans sans antécédents judiciaires, employé saisonnier pour financer sa formation en coiffure. Quelques jours plus tard, après avoir quitté la Tunisie, la touriste a relayé sa version des faits aux médias britanniques, exigeant un dédommagement pour son séjour. "Le jeune est en état de choc. Nous ne resterons pas silencieux face à cette injustice", a affirmé Nebli, insistant sur le professionnalisme de la base nautique et le respect strict des conditions de recrutement.
