Zarzis veut placer la barre plus haut. Encore lui faut-il mettre les moyens. Le début de la préparation de l'avant-saison est prévu pour ce jeudi. Nombreux sont les joueurs, tunisiens et étrangers, qui attendent avec impatience cette reprise pour être testés. Jusqu'à présent, l'effectif de l'ESZ est squelettique parce que les partants sont plus nombreux que les nouveaux venus. Six des meilleurs éléments de l'équipe sudiste ont quitté le groupe. Chaker Regueï et Houcine Robeï ont été transférés à l'EST, Wajdi Mosrati a mis le cap au CSS, Mohamed Ali Slama et Mahmoud Dridi ont préféré renforcer les rangs du nouveau promu, l'Olympique de Sidi Bouzid. Quant à Zied Aounalli, il est revenu à son club d'origine, l'EST. Et ce n'est pas tout, dans la mesure où des contacts discrets, concernant d'autres joueurs, entre le président du club et des intermédiaires sont en cours, avons-nous appris de source digne de foi. En revanche, côté arrivées, et pour combler les lacunes, l'ESZ n'a pas fait grand-chose, du moins pour le moment. A l'exception du revenant Sadok Oueriemmi et de l'arrière gauche de l'ASD, Zouheir Attia, on attend toujours. Le temps presse Le président du club, Mouldi Abichou, qui n'est pas un grand connaisseur dans le domaine du foot — c'est lui qui le dit —, semble ambitieux : «Le rendement affiché la saison écoulée est un seuil. On ne doit plus descendre dessous. L'année prochaine devrait être meilleure», déclare-t-il. Oui, mais, pour espérer atteindre un objectif pareil, des moyens humains et financiers sont indispensables. Pour renforcer son effectif, l'ESZ entretient avec son homologue de Tunis de très bonnes relations, surtout après le transfert de Regueï et Robeï. Dans ce contexte, nous avons appris que l'EST a promis de privilégier l'ESZ en mettant à sa disposition une liste de joueurs qui vont être cédés à d'autres clubs. Abdessalem Kazouz, président de la commission de recrutements, veut des choix ciblés. Il nous a confié qu'il dispose déjà d'un bon nombre de prétendants. «Mais le dernier mot revient toujours à Mounir Rached, après le test», insiste-t-il. Quoi qu'il en soit, le temps presse. L'effectif de l'ESZ est faible. Les bons joueurs ne courront pas les rues très longtemps.