L'équipe se vide petit à petit. Ce n'est pas rassurant Icône bien connu dans le domaine du sport, à Zarzis. Ancien joueur dans toutes les catégories, enseignant d'éducation physique, encadreur, inspecteur, entraîneur, dirigeant durant des dizaines d'années... Personne n'a un C.V aussi riche que le sien dans le secteur sportif. C'est pour dire qu'il a son mot à dire quand il s'agit de parler de l'ESZ. Sans mâcher ses mots, il a déclaré que l'année prochaine, l'ESZ ne ressemblera pas à celle de la saison écoulée. «Vous allez voir, tous les bons joueurs seront cédés». Effectivement, il n'a pas tort, puisque les héros de la saison 2015 ne sont plus à Zarzis, y compris l'entraîneur. Ils ont disparu un par un, sans faire trop de bruit. Le premier vice-président qui est à la fois porte-parole du club et membre très influent ne se présente ces jours-ci ni au public ni aux médias pour éclaircir certains points. Notre interlocuteur qui veut garder l'anonymat a raison, en fait, parce qu'au cours de la conférence de presse tenue la veille du dernier match de la saison, face au CA, les deux Abichou ont bien affirmé : «On ne cédera pas plus de quatre joueurs», mais voilà que le nombre de joueurs libérés et susceptible d'augmenter a atteint déjà neuf au total (Regueï, Robeï, Mosrati, Hnid, Dridi, Slama, Aounalli, Bacha et le Béninois Jacques Besson). En effet, ce dernier, non signalé partant, vient de signer, la veille de l'Aïd, un contrat au profit du club égyptien Ettihad d'Alexandrie pour une période de cinq ans. Serait-il l'avant-dernier figurant sur la liste des partants ? Ce n'est pas étonnant ! Au suivant, dans la mesure où le dossier du gardien Achraf Krir n'est pas définitivement clos. Les membres du comité directeur apostrophés à ce sujet, et surtout ceux de la commission des recrutements, ne veulent pas aborder ce sujet et ne répondent ni par oui ni par non. On sait qu'il y a un gardien d'un club divisionnaire dans le collimateur de l'ESZ, à présent, et c'est tout dire.