Les amateurs de course à pied gagnent du temps. Cette épreuve les rendra plus forts, plus adaptés. La vérité qu'on se raconte aujourd'hui sur la course à pied et celle du terrain, ça fait une. Les différents événements sportifs liés à ce genre d'épreuve se suivent et ne se ressemblent cependant pas. Il n'en demeure pas moins que lorsqu'on parle de marathon, on pense à l'Association Megara pour la Jeunesse, présidée par Riadh Ben Zazia, et sa traditionnelle «Les Foulées du Megara» qui, à sa manière, n'incarne pas seulement le présent, mais aussi l'avenir. Elles donnent aussi la preuve de ressusciter aussi le passé et l'épopée des grands champions. Un semi-marathon qui a montré la voie à d'autres. Ce qui a été accompli jusque-là trace la route pour ce qui reste à faire. Tous ces détails qui font la différence. Ce n'est pas une découverte. C'est juste une confirmation. Du côté des organisateurs, on semble aujourd'hui dépasser le stade des promesses. L'espoir est plus que jamais consolidé, de vraies valeurs consacrées et de nouvelles structures instaurées. Au fait, ce qu'il y a de beau dans une sport comme la course à pied, c'est qu'elle va, une fois réhabilitée à sa juste place, au-delà de ce qu'on peut imaginer. La nature et le mode de la compétition actuelle en sont la parfaite illustration. Sur la même lancée et avec les mêmes alternatives, la même association organise aujourd'hui la première édition du «Run in Carthage», avec le soutien de la municipalité de cette localité. On n'évolue pas certainement pour le seul fait de changer, et encore moins pour diversifier ses activités. Mais, au contraire, pour adopter tout ce qui devrait se faire aux prédispositions naturelles des coureurs. On se voit ainsi en amoureux de la course à pied, et surtout de style et de l'ambiance qui vont avec. La course, la victoire, les médailles ne relèvent pas seulement des bons sentiments, c'est une notion exigeante, combative. Ce qui paraît encore plus certain, c'est qu'on sent que l'athlétisme revit, que les coureurs professionnels respirent l'effort et qu'ils ont un fort pouvoir d'attraction et que les amateurs n'ont d'autre choix que de les accompagner. Ça donne à rêver... C'est cela le vieux rêve des sportifs avertis: se démarquer des choses ordinaires. Les organisateurs ont compris que le progrès réside non seulement dans les réformes techniques et administratives, mais aussi et surtout dans la révolution des esprits. Ouverte aux licenciés et non licenciés ayant l'âge de 15 ans, la première édition du «Run in Carthage» marque le fait que la course à pied est en train de devenir l'un des plus importants leviers de l'athlétisme tunisien. C'est une idée, ou plutôt une exigence pour laquelle on se mobilise du côté de l'Association Megara pour la Jeunesse. Les données et les chiffres ne trompent pas: pour une première édition, on mise déjà sur la présence et la participation de plus de cinq mille coureurs, tunisiens et étrangers. Il faut dire que d'une épreuve à l'autre, les principes de base subsistent, les certitudes de toujours impriment une passion, un style. La course à pied évolue et elle se doit, encore et toujours, de s'ouvrir à des choses nouvelles. Il faut dire que l'avènement de chaque épreuve représente une étape captivante dans le déroulement de chaque course. On tourne une page et on en ouvre une autre. On impulse une nouvelle dynamique faite surtout d'idées et de développement de tout un projet à court et à long termes. Il y a toute une mobilisation tournée vers la promotion de ce sport et la défense de ses valeurs. Tout cela interdit de passer l'éponge. Ce que les organisateurs ne sont pas, et ne seront certainement jamais, prêts à faire. Ceux qui sont passés par là, notamment les habitués du podium, ont su bâtir leur destin, bousculant sans cesse leurs limites, pour extraire le meilleur d'eux-mêmes, obsédés par le moindre détail, assoiffés de défis et de victoires. Ils dégagent au fait autant de force que de talent. Ce sont des sportifs qui progressent, qui ont connu de belles choses et qui ont envie d'en connaître d'autres. On sent que l'effort compte beaucoup ici et plus qu'ailleurs. La confirmation de cet élan se traduit au fait par une trajectoire ascendante qui paraît soulever une réelle prise de conscience et entraîner une mobilisation de tous les instants. Un coureur est appelé à aimer la course dans sa globalité et à travers ses différents circuits. Le bureau des inscriptions et des retraits des dossards ouvre ses portes aujourd'hui, lundi 28 septembre 2015 de 10h00 à18h00 jusqu'au samedi 3 octobre 2015 à la Municipalité de Carthage. Aucune inscription ni retrait de dossard n'est possible le jour de la course. Il convient de rappeler que le départ de la course sera donné dimanche 4 octobre à 8h30 devant le Théâtre Romain de Carthage. Il est demandé aux coureurs de se rassembler à 7h30 du matin, soit une heure avant le départ. Le temps limite imparti aux coureurs pour boucler l'épreuve de la course est de 2h00. Ceux qui dépassent ce temps ne seront pas classés. Le parcours de 12,5km comprend notamment: trois postes de ravitaillement en plus de celui de l'arrivée, et une assistance médicale assurée sur le parcours et à l'arrivée. Il est à noter que les services médicaux d'urgence seront habilités à déclarer hors course tout coureur paraissant inapte à poursuivre l'épreuve. Les juges arbitres seront désignés par la fédération et leurs décisions seront d'un autre côté sans appel. D'ailleurs, et afin d'assurer la régularité de la course, des postes de contrôle seront installés sur tout le parcours. Des prix seront offerts aux vainqueurs, hommes et dames, selon les dispositions suivantes: 1er prix: 800,000 DT 2ème prix: 600,000 DT 3ème prix: 400,000 DT