D'importantes mesures préventives ont été d'ores et déjà prises pour étouffer dans l'œuf les menaces terroristes d'ensanglanter les fêtes de fin d'année 2015 Décidément, tout ce qui fait la joie d'un paisible citoyen de par le monde irrite les terroristes, les dérange, voire les écœure pour les obliger, au bout du compte, à faire parler leur haine, par attentats interposés. A mesure que Noël et le réveillon approchent, ils se préparent pour les mettre à feu et à sang. Cela s'est passé, ces dernières années, un peu partout dans le monde, et cela, oserions-nous écrire, ne changera pas demain ou après-demain, tant qu'on continuera à avoir affaire à cette inébranlable idéologie sanguinaire. C'est d'ailleurs dans ce contexte que Daech et Al Qaïda, à coups de menaces non-stop proférées sur la Toile, ont «promis» récemment d'ensanglanter les fêtes de fin d'année qui sont à nos portes. Pour les experts internationaux en terrorisme, ces menaces sont à prendre très au sérieux, tout simplement parce qu'elles n'épargneront aucun pays au monde. Pire, ces groupuscules takfiristes ont démontré, à maintes reprises, qu'ils ont le bras long, à travers l'invulnérabilité de leurs cellules dormantes et la facilité avec laquelle ils sont capables de frapper, comme en témoignent leurs derniers attentats au Liban, en Arabie Saoudite, en Irak, à Paris, au Koweït, au Yémen, en Egypte, en Syrie...Idem pour la Tunisie où les deux cellules terroristes démantelées récemment ont avoué, au terme des séances d'interrogatoire, qu'elles avaient planifié des attaques simultanées devant être exécutées à la ceinture explosive et à la voiture piégée contre des établissements hôteliers (notamment à Sousse et à Hammamet) et des restaurants huppés, en pleine fête du réveillon. Sur le qui-vive Du coup, branle-bas au ministère de l'Intérieur, avec la mise en place d'une cellule de crise qui ne cesse de se réunir, jour et nuit, sous l'œil attentif de Najem Gharsalli et en présence de tout l'état-major de la Sûreté nationale. Ces séances de travail auxquelles prennent part également des représentants des autres parties concernées, à savoir les ministères de la Défense, de la Justice, du Tourisme et de la Santé, focalisent sur l'analyse de la situation sécuritaire qui prévaut dans le pays, ainsi que sur les mesures préventives à prendre pour «relever le défi terroriste des fêtes de fin d'année». Ainsi, apprend-on, l'Etat va sortir, à cette occasion, son artillerie lourde, avec la mobilisation d'une armée de policiers, de gardes nationaux, de soldats, de douaniers et d'agents de la Protection civile. Des patrouilles mobiles vont sillonner les quatre coins de la République. Des barrages policiers «s'implanteront» partout, et particulièrement dans les principaux axes routiers et dans les zones dites sensibles (hôtels, restaurants, boîtes de nuit, grandes surfaces, chancelleries étrangères...). Dans la foulée, on aura les yeux grands ouverts, tant sur les frontières maritime, aérienne et terrestre, que sur les transports publics, sans compter l'intensification des descentes policières dans les quartiers populaires, et les opérations poussées de contrôle d'identité et de fouille des véhicules. Des hélicoptères seront également de la parade pour survoler l'espace aérien du pays et apporter, ainsi, aide et soutien aux troupes au sol. Bref, tout semble avoir été pris en considération dans ce plan de vigilance exceptionnel pour la réussite duquel tous les citoyens aimant leur pays devront s'impliquer et cela en faisant preuve de compréhension, de solidarité et de patience.