L'Espérance compte sceller une fois pour toutes le sort du championnat et réussir devant le Stade Tunisien ce qu'il n'a pu faire aux dépens du CSS : le tour d'honneur. C'est la ligne droite pour l'Espérance qui devra enchaîner quatre matches de championnat en l'espace de douze jours. C'est-à-dire à raison d'un match, tous les trois jours, et ce, jusqu'au 12 courant. Certains pensent que le sort du championnat national est déjà scellé au profit de l'Espérance qui n'a qu'à glaner deux points sur les quatre matches restants. Cet objectif reste très facile à atteindre pour les «Sang et Or» qui veulent remporter leur cinquième titre de champion de suite sans autre faux pas car il y va du prestige de la meilleure équipe tunisienne. Toutefois, les quatre adversaires à affronter dans cette fin de saison seront tous des interlocuteurs qui luttent encore pour le maintien en Ligue 1. L'un d'entre eux est encore sous la menace d'accompagner la JSK en Ligue 2. Et c'est ce qui fait que ces rencontres ne seront pas faciles à négocier pour l'Espérance, même si la troupe de Mouïne Chaâbani jouera pour douze points et non pas pour deux seulement. Le tour d'honneur devant le ST ? Aujourd'hui, face au Stade Tunisien, les coéquipiers d'Anis Badri sont déterminés à gagner pour faire leur tour d'honneur afin de se consacrer à la Ligue des champions. Rappelons qu'ils ont été privés de cette liesse dimanche dernier à Radès devant le CSS (0-0). Ce qui veut dire qu'ils ne sont pas près de reporter l'événement attendu une autre fois. Tous les atouts en main En effet, l'Espérance pourra en finir dès cet après-midi en remportant officiellement son trente et unième titre de champion. L'effectif de l'équipe, dans sa totalité, est à la disposition du coach espérantiste pour le compte du «petit derby» de la capitale. Mais, comme à son accoutumée, le staff technique «sang et or» aura la possibilité d'aligner une formation composée essentiellement de réservistes au début du match. Et si les choses n'iront pas comme souhaité, l'on incorporera les piliers de l'équipe en seconde mi-temps, comme ce fut le cas devant la JSK. Du coup, les jeunes loups de l'Espérance, Farouk Mimouni, Zied Berrima, Amine Ben Hmida (ou Houcine Rabii), Fédi Ben Choug, Cedric Gbo et les autres ouvriront le bal et tenteront de saisir cette nouvelle opportunité qui leur sera offerte pour briller et, pourquoi pas, marcher sur les pas de l'exemplaire Mohamed Ali Ben Romdhane qui est devenu le meilleur footballeur de la compétition nationale. Par ailleurs, le seul homme qui se trouve actuellement en mauvaise posture à l'Espérance n'est autre que Farouk Ben Mustapha. Ce dernier est à la merci d'une grosse bourde de Moez Ben Chérifia pour pouvoir refaire surface et retrouver son rôle de premier gardien à l'EST et… à l'équipe nationale.