Se conformer aux normes internationales et faire face aux différentes sources de contamination et d'intoxication. L'agence nationale de contrôle sanitaire et environnemental des produits (Ancsep) s'est penchée, en 2015, sur l'élaboration d'une série de plans nationaux de surveillance des risques sanitaires majeurs dans les produits alimentaires. Ce travail fait l'objet aujourd'hui, à Hammamet, d'un atelier de travail, organisé afin de permettre aux différents représentants des parties concernées de discuter du thème, d'analyser l'état des lieux actuel de la surveillance sanitaire des produits alimentaires et de s'accorder sur les plans à adopter désormais. Les travaux prendront en considération les résultats des diagnostics et des analyses critiques portant sur l'état des lieux actuels en vue de remédier, dorénavant, aux défaillances, renforcer la vigilance et faire face aux dépassements interceptés. L'objectif étant de hisser le niveau de surveillance des risques sanitaires des produits et de se conformer aux normes internationales, d'une manière générale, et celles, européennes, plus particulièrement. Rappelons que la Tunisie a signé des accords sanitaires et phytosanitaires (SPS) et autres, relatifs aux obstacles techniques au commerce (OTC). Les plans nationaux de surveillance des risques sanitaires des aliments comportent plusieurs volets. Ils consistent en la détection des résidus chimiques, microbiologiques et les substances toxiques présentes dans l'eau, dans les produits agroalimentaires et alimentaires d'origine animale et végétale. Ce travail s'appuie sur une analyse semi-quantitative. Ils consistent à évaluer les risques via une analyse semi-quantitative, permettant de cerner les diverses sources de contamination et de mesurer leur fréquence. Pour ce, un plan d'échantillonnage a été établi. Il vise à cerner les effets néfastes desdits résidus sur l'homme et sur la chaîne alimentaire. Ce plan dévoile les différentes sources de contamination susceptibles d'altérer la santé d'un individu.