La grogne des marins-pêcheurs Depuis plusieurs jours, les bateaux et les diverses embarcations sont restés amarrés au port, en totale inactivité. C'est que les marins-pêcheurs sont en colère et ils le font savoir tout haut : outre la grève, ils crient leur colère, leurs doléances et revendications à tous ceux qui veulent bien leur prêter oreille, aux divers cafés de la ville. En gros, ils réclament, à cor et à cri, une meilleure subvention sur le carburant et plus de compréhension à leurs divers soucis. Inutile de mentionner que les poissons ont disparu des étals, malgré l'accalmie relative de la météo. Certains férus de poissons ont opté pour la pêche à la ligne, en attendant la fin de cette levée de boucliers qui risque de perdurer. Marché aux poissons : modernisation et lifting Les travaux visant à assurer un aspect plus avenant au marché aux poissons à Mahdia ont été entamés. En attendant sa modernisation et sa totale rénovation, les poissonniers sont acculés à exhiber leurs produits ailleurs, sous des abris de fortune montés pour la cause, tout près du marché. Rappelons que les travaux dureront 4 mois et qu'une enveloppe de 410.000 D, consentie par la Commission européenne, a été prévue. Rénovation des quais en bois Les quais en bois, au port de Mahdia, présentent un réel danger, pour ceux qui marchent dessus, vu leur vétusté et la décrépitude des madriers. L'humidité et la corrosion ont fait leur œuvre. Une enveloppe de l'ordre de 150.000D a été consentie pour la rénovation de ces quais fort utiles pour la bonne marche des activités maritimes. Les anciens du LMM à l'œuvre Les anciens du Lycée mixte de Mahdia (LMM) s'organisent, se cherchent par tous les moyens, pour des retrouvailles grandioses autour d'un dîner dans un hôtel de la ville, et surtout pour fignoler un programme à l'occasion du cinquantenaire dudit lycée qui a vu le jour en 1966. L'émotion est garantie pour tous ceux qui sont passés par là et qui se sont dispersés dans la nature. Une grande surface en gestation L'on s'applique, pour l'heure, à mettre la dernière main à une grande surface de renom, à Mahdia, juste en face de la station du métro-léger. C'est la deuxième du genre à s'implanter à Mahdia, malgrè que les supérettes sont fort nombreuses, aux divers coins de la ville, outre les épiciers qui tiennent bon. Moncef AMMARI