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La compétition faussée par les analystes de service
Evènement Imaginaire
Publié dans La Presse de Tunisie le 23 - 05 - 2016


Par Kamel Ghattas
L'Agence pour le recrutement des techniciens en chômage possède des chasseurs de têtes pour sauter sur les premières occasions à l'effet d'attirer et de prendre en charge ceux qui, remerciés pour insuffisance de résultats, se retrouvent en inactivité forcée.
Le problème, c'est que pour deux raisons au moins, l'Agence est contrainte de réagir. Tout d'abord à cause du milieu ambiant qui n'est plus très sain. En effet, par les temps qui courent, avec les résultats en dents de scie qui caractérisent le rendement de la majorité des clubs, l'offre dépasse largement la demande. Ce n'est un secret pour personne que la fin de la saison sportive donne aux clubs la possibilité de faire la lessive. Ce ne sont pas seulement les joueurs qui sont ciblés, mais aussi les entraîneurs qui, il faudrait le reconnaître, servent de fusibles pour servir de pâture pour les supporteurs.
C'est, ensuite, la multiplication des plaintes émanant des clubs qui jouent pour le titre : les analyses dispensées sont utilisées pour mettre à nu les stratégies mises au point par ceux qui sont encore en place.
Un match perdu par pénalité n'est pas du ressort d'un entraîneur, par ironie du sort ou par comble d'ironie, c'est lui qui paiera les pots cassés. Des émoluments ou des primes non payés relèvent de la logistique d'un club, pourtant le premier à sauter c'est bien l'entraîneur.
Certes, il y a une nouvelle mode qu'on affectionne de plus en plus, question d'éviter de surcharger un CV par des annotations peu reluisantes, qui consiste à accepter des responsabilités en mentionnant la gratuité des services. Cela permet aux Zorro des temps modernes de faire-valoir leur... générosité envers des clubs en détresse, mais représente une éventuelle échappatoire en cas de vents contraires.
On peut, par exemple, partir en claquant la porte sans avoir de comptes à rendre !
Il n'est pas interdit d'être généreux ou reconnaissant, mais on ne peut s'empêcher de douter de l'efficacité de ce genre d'accord. Un contrat, ce n'est pas seulement un papier qu'on signe, des services qu'on offre, des engagements qu'on prend d'un côté comme de l'autre, mais aussi et surtout un pacte moral duquel on ne peut se soustraire pour n'importe quelle raison. Si on est sportivement honnête envers soi-même et envers ce sport, synonyme d'éducation et de morale.
Des situations qui reflètent, en fin de compte, la détresse d'un sport où tout est sujet à interprétation et à des réactions, agissements, comportements pour le moins qu'on puisse dire étranges. Efforcez-vous de trouver de par le monde des exemples du même genre et vous serez surpris par l'absence totale de clairvoyance dans ce professionnalisme que nous vivons au jour le jour avec des événements qui confirment cette navigation à vue qui se prolonge et à laquelle personne ne semble disposé à remédier.
Avec les stations radios et les TV, qui poussent comme des champignons, la demande de chroniqueurs et de « mouhallines » (comprenez analystes) a fini par mettre mal à l'aise et à l'étroit ceux qui ont des décades d'expérience derrière eux, et qui ont été formés pour.
Gênés, la mine déconfite, le sourire contraint, ne sachant comment contredire sur un plateau de passionnés en mal de reconnaissance, ils ne savent plus comment réagir face aux clichés, appels du pied et aux discours dithyrambiques que l'on formule à tour de bras pour titiller la sensibilité d'un club ou pour soigner leur image de technicien (de plateaux) hors normes.
Il est devenu monnaie courante de constater par les faits, il n'y a presque plus d'exception, qu'un technicien limogé, démissionnaire ou démissionné, sera à n'en pas douter sur un plateau pour l'émission de la fin de semaine.
L'Agence pour le recrutement des techniciens en chômage, sensibilisée par l'ambiance qui commence à devenir gênante, a fini par réagir. Une réunion urgente de ses cadres a mis au point les conditions auxquelles devra répondre tout technicien limogé pour prétendre à un accès au poste de «mouhallil riadhi» : il doit avant tout être neutre et cela suppose qu'il n'ait jamais pratiqué la discipline à laquelle il est affecté dans n'importe quel club. Cette décision a été prise pour éviter de concurrencer les techniciens en activité.
Il doit, ensuite, signer un engagement pour ne revenir sur le terrain que dix ans après son limogeage à l'effet d'éviter d'influencer les techniciens en activité et qui jouent pour le titre. Cette influence risque en effet de fausser la compétition. Les analyses et suggestions émises constituent pour l'Agence, des solutions soufflées pour avantager les uns aux dépens des autres.


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