Ahmed Jaouadi, Abir Moussi, Brahim Boudebala…Les 5 infos du week-end    Trottoirs et parkings illégalement occupés : la commune de Sousse fait le ménage    Ahmed Jaouadi, nouveau visage du prestige tunisien dans les bassins    Guerre Israël-Iran : Téhéran officialise un organe central de défense    Fatma Mseddi veut encadrer le fonctionnement des boîtes de nuit    En images - Tempête de grêle à Sbeïtla : les rues envahies en quelques minutes    Déchets, lixiviat et pollution : le ministre de l'Environnement en visite d'urgence à Rahma    Moez Echargui remporte le tournoi de Porto    Fierté tunisienne : Jaouadi champion du monde !    Zied Maher : la banque postale pourrait être opérationnelle entre 2026 et 2027    Kasserine : Démarrage des travaux d'électrification d'un puits bloqué depuis plus de 11 ans à Mechreg Chams    Que reste-t-il de Zarzis, perle du sud ? Le ministère s'alarme et agit    Saber Rebaï envoûte Hammamet : une soirée entre nostalgie, amour et héritage    Russie : séisme, alerte au tsunami et réveil volcanique !    Abir Moussi dénonce une année de répression et entame une grève de la faim symbolique    Où voir la finale Espérance – Stade Tunisien ce dimanche ?    Le Tunisien Dhafer Youssef en concert au Stockholm Jazz Festival 2025    Tunindex : +2,23 % en juillet, les performances boursières se confirment    SuperCoupe de Tunisie – Radès (17h15) – EST-ST : ST A cœur vaillant…    Tourisme saharien en Tunisie : Bayach bientôt dans le circuit ?    Le dollar en chute libre... Jusqu'où ira la pire descente depuis un demi-siècle ?    Au Tribunal administratif de Tunis    Face aux rumeurs, le ministère de la Santé soutient ses blouses blanches...    Russie : Fort séisme de magnitude 7 au large de l'Extrême-Orient    Mondiaux de natation – Finale 1.500 m NL : Podium en vue pour Ahmed Jaouadi    Nancy Ajram enflamme Carthage pour son grand retour après huit ans d'absence    Orientation universitaire en Tunisie : 12 bacheliers du Kef victimes d'une manipulation informatique    Trump renvoie la cheffe de l'agence de statistiques après de mauvais chiffres de l'emploi    Festivals : le SNJT dénonce la présence de faux journalistes et appelle à un encadrement strict    Najet Brahmi - La loi n°2025/14 portant réforme de quelques articles du code pénal: Jeu et enjeux?    Tribunal de Siliana : les agents de polices ne sont pas autorisés à fouiller les téléphones des suspects    Il y a 38 ans, le 2 août 1987, des bombes dans les hôtels de Sousse et Monastir    Orientation 2025 : Plus de 75 % des bacheliers satisfaits de leurs choix    Météo - Tunisie : orages, vents forts et chaleur au programme    Trump accorde un sursis : les droits de douane reportés au 7 août    Bassem Ennaifer évoque une possible baisse du taux directeur en septembre    Injection plastique : OTH s'offre la totalité de Techniplast    Lotfi Bouchnak au festival Hammamet : Tarab et musique populaire avec l'icône de la musique arabe    Prix Zoubeida Béchir : appel à candidature pour les meilleurs écrits féminins de 2025    LG s'engage pour une chaîne d'approvisionnement automobile plus durable et conforme aux normes environnementales    Des fouilles au temple de Tanit et Baal Hammon révèlent des découvertes historiques à Carthage    REMERCIEMENTS ET FARK : Hajja Amina ANENE épouse BEN ABDALLAH    Ces réfugiés espagnols en Tunisie très peu connus    « Transculturalisme et francophonie » de Hédi Bouraoui : la quintessence d'une vie    Oussama Mellouli analyse le Coup de théâtre d'Ahmed Jaouadi    Prochainement : Votre complice de fête IA – L'OPPO Reno14 F 5G est là pour voler la vedette !    Le Quai d'Orsay parle enfin de «terrorisme israélien»    Mohammed VI appelle à un dialogue franc avec l'Algérie    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



La compétition faussée par les analystes de service
Evènement Imaginaire
Publié dans La Presse de Tunisie le 23 - 05 - 2016


Par Kamel Ghattas
L'Agence pour le recrutement des techniciens en chômage possède des chasseurs de têtes pour sauter sur les premières occasions à l'effet d'attirer et de prendre en charge ceux qui, remerciés pour insuffisance de résultats, se retrouvent en inactivité forcée.
Le problème, c'est que pour deux raisons au moins, l'Agence est contrainte de réagir. Tout d'abord à cause du milieu ambiant qui n'est plus très sain. En effet, par les temps qui courent, avec les résultats en dents de scie qui caractérisent le rendement de la majorité des clubs, l'offre dépasse largement la demande. Ce n'est un secret pour personne que la fin de la saison sportive donne aux clubs la possibilité de faire la lessive. Ce ne sont pas seulement les joueurs qui sont ciblés, mais aussi les entraîneurs qui, il faudrait le reconnaître, servent de fusibles pour servir de pâture pour les supporteurs.
C'est, ensuite, la multiplication des plaintes émanant des clubs qui jouent pour le titre : les analyses dispensées sont utilisées pour mettre à nu les stratégies mises au point par ceux qui sont encore en place.
Un match perdu par pénalité n'est pas du ressort d'un entraîneur, par ironie du sort ou par comble d'ironie, c'est lui qui paiera les pots cassés. Des émoluments ou des primes non payés relèvent de la logistique d'un club, pourtant le premier à sauter c'est bien l'entraîneur.
Certes, il y a une nouvelle mode qu'on affectionne de plus en plus, question d'éviter de surcharger un CV par des annotations peu reluisantes, qui consiste à accepter des responsabilités en mentionnant la gratuité des services. Cela permet aux Zorro des temps modernes de faire-valoir leur... générosité envers des clubs en détresse, mais représente une éventuelle échappatoire en cas de vents contraires.
On peut, par exemple, partir en claquant la porte sans avoir de comptes à rendre !
Il n'est pas interdit d'être généreux ou reconnaissant, mais on ne peut s'empêcher de douter de l'efficacité de ce genre d'accord. Un contrat, ce n'est pas seulement un papier qu'on signe, des services qu'on offre, des engagements qu'on prend d'un côté comme de l'autre, mais aussi et surtout un pacte moral duquel on ne peut se soustraire pour n'importe quelle raison. Si on est sportivement honnête envers soi-même et envers ce sport, synonyme d'éducation et de morale.
Des situations qui reflètent, en fin de compte, la détresse d'un sport où tout est sujet à interprétation et à des réactions, agissements, comportements pour le moins qu'on puisse dire étranges. Efforcez-vous de trouver de par le monde des exemples du même genre et vous serez surpris par l'absence totale de clairvoyance dans ce professionnalisme que nous vivons au jour le jour avec des événements qui confirment cette navigation à vue qui se prolonge et à laquelle personne ne semble disposé à remédier.
Avec les stations radios et les TV, qui poussent comme des champignons, la demande de chroniqueurs et de « mouhallines » (comprenez analystes) a fini par mettre mal à l'aise et à l'étroit ceux qui ont des décades d'expérience derrière eux, et qui ont été formés pour.
Gênés, la mine déconfite, le sourire contraint, ne sachant comment contredire sur un plateau de passionnés en mal de reconnaissance, ils ne savent plus comment réagir face aux clichés, appels du pied et aux discours dithyrambiques que l'on formule à tour de bras pour titiller la sensibilité d'un club ou pour soigner leur image de technicien (de plateaux) hors normes.
Il est devenu monnaie courante de constater par les faits, il n'y a presque plus d'exception, qu'un technicien limogé, démissionnaire ou démissionné, sera à n'en pas douter sur un plateau pour l'émission de la fin de semaine.
L'Agence pour le recrutement des techniciens en chômage, sensibilisée par l'ambiance qui commence à devenir gênante, a fini par réagir. Une réunion urgente de ses cadres a mis au point les conditions auxquelles devra répondre tout technicien limogé pour prétendre à un accès au poste de «mouhallil riadhi» : il doit avant tout être neutre et cela suppose qu'il n'ait jamais pratiqué la discipline à laquelle il est affecté dans n'importe quel club. Cette décision a été prise pour éviter de concurrencer les techniciens en activité.
Il doit, ensuite, signer un engagement pour ne revenir sur le terrain que dix ans après son limogeage à l'effet d'éviter d'influencer les techniciens en activité et qui jouent pour le titre. Cette influence risque en effet de fausser la compétition. Les analyses et suggestions émises constituent pour l'Agence, des solutions soufflées pour avantager les uns aux dépens des autres.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.