L'USBG a assuré son maintien en Ligue 1 malgré les difficultés matérielles et certaines irrégularités dans le rendement... Promu en Ligue 1 pour la première fois de son histoire, l'USBG n'a pas démérité, en fin de compte. L'équipe a connu, certes, des tracas, comme beaucoup d'autres, mais elle est parvenue à se maintenir avec les grands. Le démarrage n'était pas à la hauteur des attentes dans la mesure où elle n'a pu suivre le rythme imposé par des équipes plus fortes et surtout plus expérimentées. Heureusement que Jlidi El-Orf, président du club, était à l'affût. Il a vite changé d'entraîneur pour panser la plaie. Hidoussi prit alors la place de Lotfi Essebti. Et sans tarder, tout a été bouleversé de fond en comble. Limogeage du préparateur physique, résiliation de contrats de certains joueurs, mise en place d'un nouveau système de travail basé essentiellement sur l'assiduité, la discipline et le travail. Les bons résultats ne se sont pas fait attendre. Une nouvelle équipe, totalement métamorphosée a été placée sur orbite. En peu de temps, l'USBG a été qualifiée de révélation. Elle s'est taillée confortablement une place au milieu du tableau. Une nouvelle ambiance a vu le jour autour de l'équipe qui impose le respect. Mais, subitement et au moment où l'on s'y attendait le moins, l'entraîneur Soufian Hidoussi, qui bénéficiait de l'estime de la part du bureau directeur, des joueurs et des supporters, a décidé de partir, sans préavis. Sans trop insister, Jlidi El-Orf a accepté sa démission et l'a remplacé par Samir Jouili. En dépit de la décadence Au cours du mercato, l'équipe a été renforcée par deux étrangers et d'autres éléments. Quatre joueurs ont été écartés en raison de leur mauvais comportement. Le successeur de Hidoussi n'était pas chanceux. Quatre matches à la tête de l'équipe et aucune victoire. Une chute libre qui a précipité les coéquipiers de Boufalgha en bas du classement. La tension des supporters a pris de l'ampleur en revendiquant le départ de Jouili. Jlidi El-Orf a obtempéré après l'accord du technicien et la séparation a eu lieu à l'amiable. L'USBG n'est pas restée sans coach. Chokri Khatoui prit alors la relève, avec pour objectif de sauver l'équipe. Un véritable défi. La mission paraissait difficile au début. Quelques petites retouches pour remettre de l'ordre au sein du groupe. Récupération des éléments écartés. Travail méthodique basé sur le volet mental pour redonner confiance aux joueurs, mais l'équipe n'a pas quitté la zone rouge. Il faut dire que le retrait du ST de la compétition d'une part et la victoire acquise face au CAB étaient également du côté de Khatoui. Avec un sang-froid remarquable, l'entraîneur a tenu bon et a fait face aux désagréments. L'objectif a été atteint avant terme. L'équipe a assuré son maintien en Ligue 1 malgré les difficultés matérielles, l'indifférence des personnes aisées de la région, les longs déplacements. Le comité directeur a su comment gérer la situation en toute sérénité et avec un savoir-faire exemplaire. Une saison historique qui a placé l'USBG, nouveau promu, de plain -pied dans la cour des grands. Elle saura sûrement tirer profit de ce premier pas, pour l'avenir du club.