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Le succès au rendez-vous
Village artisanal de Den Den — Edition estivale du salon de l'artisanat
Publié dans La Presse de Tunisie le 16 - 08 - 2016

On le sait, la djebba en « jean » avec le col tunisien, les pochettes, les paniers et les espadrilles en raphia....c'est le must have de l'été 2016! Pour être à la fois fashion et avoir une touche d'originalité, en toutes circonstances, voilà ce qu'a offert le village des artisans à tous les fans de l'indémodable style traditionnel tunisien !
Il s'agit du salon de l'artisanat, qui s'est tenu, au cours de la semaine dernière, dans son édition estivale, au village des artisans à Denden. Organisé par l'Office national de l'artisanat et le collectif Be Tounsi, cette édition est destinée aux Tunisiens résidents à l'étranger. Une foire qui a duré seulement sept jours (dommage), à savoir du 6 jusqu'au 14 août, mais qui, apparemment a été appréciée.
Ceux qui ont visité le salon ont forcément trouvé ce qu'ils cherchaient, ou du moins, ils sont rentrés avec une bonne impression sur la foire et les articles proposés. A cet endroit, aménagé à l'occasion, les artisans exposants n'ont épargné aucun effort pour attirer les clients, en commercialisant des produits originaux proposés à des prix plus ou moins abordables. Pour séduire la clientèle, ils ont exposé leurs produits avec goût, laissant l'embarras du choix aux visiteurs qui ont pu apprécier à leur aise les bijoux, les habits et les objets de décoration traditionnels ainsi que des articles tendance de plage.
Les « mules » ou espadrilles unisexe, pour homme ou pour femme, en matière de raphia, c'est la tendance de cette année, voire le must have. Légères, faciles à porter et à laver, les espadrilles avec un design ethnique ne cessent de chavirer les cœurs des fashion victimes ! Et sur la table de Hédi, on y voit toutes les couleurs, en rouge, en noir, en bleu... et aussi de tous les styles, pailletées, avec leurs sacs de la même couleur pour vous accompagner dans vos fêtes traditionnelles. «Pratiques, souples et surtout très tunisiennes, toutes les pointures sont disponibles, celles, qui veulent les plates, peuvent se les procurer à seulement 35 dinars la paire. Pour les semelles hautes, un peu plus chères, elles sont à 45 dinars. Pailletées, elles vont à merveille avec les cérémonies et les fêtes du mariage», affirme Hédi, un adolescent de 15 ans, qui s'occupait du stand, en attendant le retour de son père Halim, fabricant d'articles. «Les espadrilles se portent aussi par les hommes et on vend ici les plus basiques, en couleur noire, à uniquement 15 dinars. C'est fichu comme prix et pourtant certains clients se plaignent !», raconte le jeune garçon.
Pas très loin de lui, mais juste à sa droite, Sonia Ben Fodha étale soigneusement ses articles sur le présentoir. Devant son stand, on peut voir exposés, d'une manière très organisée et harmonieuse, ses petits bijoux faits main. Modéliste à la base, cette créatrice fabrique des bijoux pour tous les jours et aussi d'autres « spécial fête ». Des diadèmes, des couronnes de mariée, des ceintures en cuivre, trempées en or... Il y a de quoi faire chavirer les cœurs des femmes.
Entre modernité et traditionnel, la créatrice laisse libre cours à son imagination et s'inspire des bijoux des princesses et des reines de jadis, afin de créer ces bijoux stylés et indémodables : ils sont ornés de petits motifs, de pierres semi-précieuses, de corail.... Les prix affichés sont abordables: de petites boucles d'oreilles se vendent à 25 dinars la pièce, le prix des colliers style bohème ou indien varie entre 40 et 60 dinars... Et ça vaut le coup !
Un peu partout dans le village, on a installé des poufs, des salons, des chaises, en rouge bordeaux, ornés de plaids, traditionnel, assortis de motifs dorés. Dans le rayon «habits traditionnel», les créateurs ont ajouté une petite touche personnelle : des pochettes couleur flashy, avec des petits motifs en forme de boule en laine. Brodées à la main, elles sont déclinées sous forme de pochettes de plage, de pochettes de soirée ou de pochettes de jour servant à accessoiriser une tenue de ville ! «Elles sont pratiques et surtout très originales», nous explique l'une des vendeuses, qui a également exposé des «djebba» fabriquées en jean ! Sauf qu'elles se vendent relativement à un prix relativement élevé ! « A 170 dinars l'article, c'est quand même exagéré même si elles sont brodées à la main et qu'elles sont 100% coton », nous déclare, Dounia, une dame, venue dénicher des articles originaux pour décorer sa maison.
Bienvenue dans le rayon des mille et une paillettes ! Car dans ce coin on a l'impression qu'on est dans la caverne d'Ali Baba ! Des coussins ornés de sequins, paillettes, et des perles, de gros coffrets à bijoux en velours rouge et perles en beige....
Des lustres martelés en cuivre, à double fonction, pratique, mais pouvant aussi servir d' objet de décoration quand il est placé dans le hall ou dans le salon, des plateaux en cuivre argenté avec leurs supports de verre, des supports de bougies, des serviettes et des jetés de table brodés à la main, en crochet, en lin... Voila tout ce qu'il faut pour ceux qui veulent transformer leur maison en une petite caverne à trésor ! «Les plateaux, avec tous leurs accessoires sont vendus à 130 dinars» , raconte Saloua Bouzayane, exposante habituée des foires et des manifestations de ce genre.
Les idées ne s'arrêtent pas là, les créatrices inventent en s'inspirant de tout ce qui traditionnel et en y introduisant une touche moderne : des accessoires de plage en plastique, de gros paniers en raphia, et des coussins et tableaux ... C'est ce que propose Sonia Chaker Megdiche à sa clientèle . Elle a eu la remarquable idée de s'inspirer d'un personnage de Disney pour créer ses « petits monstre mignons », qui ornent une série de tableaux, de paniers ou encore de coussins. En solo ou en trio, ces monstres mignons attirent des visiteurs à la recherche de tout ce qui sort de l'ordinaire d'ailleurs, sur les soixantaines d'articles à vendre, il n'en restait que 7 alors que la foire n'a pas encore touché à sa fin, dit la créatrice.
Au salon, on a pu admirer aussi ces créateurs qui travaillent dans leur atelier, brodant, ou ciselant leurs pièces d'art à l'instar de Jalloul Balti, occupé à graver des motifs sur un plateau en cuivre. Ce ciseleur improvise. Il n'as pas de modèle devant lui, il a besoin juste de son matériel, sorte de clou et marteau pour inventer des motifs, sur ces plateaux.


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