Comme trop souvent, l'accès à la tribune de presse de l'enceinte radésienne n'est pas dénué de tracas et même de risques physiques. La poussette, les charges brutales, les échauffourées et les brimades rendent risqué l'entrée au stade pour les journalistes. Il a donc fallu que les hommes de la presse se mettent en rang deux par deux pour régler la situation. Comme de gentils écoliers ? ————*————*———— Une demi-heure avant le coup d'envoi, le stade continuait à recevoir du monde. Qui a dit que les portes seraient fermées à 16h00 pile, et que l'on n'accepterait plus de spectateurs après cette heure fatidique. ————*————*———— Tout le long du trajet menant du centre-ville au stade la banlieue sud, un défilé de voitures amenait au stade les supporters vêtus aux couleurs des deux équipes. Il aura fallu au moins une heure vingt pour faire la petite dizaine de kilomètres menant à l'enceinte construite au bord de Oued Meliane. ————*————*———— Une demi-heure avant le coup d'envoi, on n'entendait que les supporters espérantistes qui donnaient de la voix. Mais une fois retirée l'immense banderole conviant toute la curva nord (virage nord), cela a provoqué un déchaînement festif de la galerie clubiste. ————*————*———— Signe de fair-play : une photo collective a été prise avant le coup d'envoi par les joueurs des deux équipes. Comme au bon vieux temps ! Une première mini-pause «eau» a été accordée après à peine 17 minutes de jeu. ————*————*———— Au coup de sifflet final du premier half, les deux galeries paraissaient satisfaites. De gros applaudissements des deux côtés ont accompagné le retour des deux formations aux vestiaires. ————*————*———— A la mi-temps, Férid Ben Belgacem, qui suivait la rencontre à partir de la tribune de presse, insistait sur l'obstination des deux équipes à passer par les ailes et à contourner la défense adverse. «S'ils recherchaient un peu plus la profondeur, les deux teams seraient davantage plus dangereux. En tout cas, l'EST a été meilleure au premier half, Ghaylène Chaâlali se révélant le meilleur homme sur terrain». L'ancien sélectionneur national-adjoint paraissait quelque peu frustré par l'absence d'occasions nettes. ————*————*———— Quoique son équipe fût menée (0-2), le public clubiste a encouragé courageusement ses couleurs. Avant de se livrer malheureusement à un jet nourri de fumigènes puis à un saccage des sièges du virage. ————*————*———— Les tribunes où avaient pris place les supporters clubistes se sont vidées bien avant la fin de la rencontre, les fans «rouge et blanc» ne se faisaient plus d'illusions.