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Redevable à Ameur Hizem, Chetali et Nagy
Kamel Chebli
Publié dans La Presse de Tunisie le 03 - 10 - 2016

«J'avais un penchant pour le Club Africain, mais aussi une attirance et une sympathie pour le Stade Tunisien».
Membre de l'épopée de la sélection tunisienne en Argentine, Kamel Chebli fait partie de cette catégorie de défenseurs racés dont la carrière s'est construite et inscrite dans la durée. Rigoureux, endurant et toujours disponible, il compte un palmarès éloquent tant au niveau local, maghrébin que continental avec le Club Africain. La tour de contrôle du CA (en raison de sa taille) et autre citadelle (vu sa charpente), a su concourir à la pérennité d'une réputation clubiste bien établie en ces temps-là, soit la solidité défensive du CA. Il nous parle de son enfance (entre Bab Alioua et Montfleury via ces premiers pas sur les terrains de quartier), ses longues et fidèles amitiés avec des joueurs chevronnés et son parcours sur fond de nostalgie avérée et d'affinités avec des techniciens de renom, tels que Ameur Hizem, Nagy et Chetali : «J'ai signé ma première licence en 1965 au Widad Montfleury. Mon avantage physique m'avait procuré un ascendant assez vite. J'avais déjà un penchant pour le CA mais aussi une attirance et une sympathie pour le Stade Tunisien. D'ailleurs, mon idole s'appelait Ahmed Mghirbi. Le destin a voulu que j'opte pour le CA en 1970. J'ai vite été adopté au Parc A ou j'ai gravi les marches de la section cadette au senior, en passant par les juniors. En 1975, à ma grande surprise, j'ai été convoqué chez les A pour disputer le derby de la capitale face à l'Espérance. On gagne 2-1 et je succède ainsi à Hamza Mrad au cœur de la défense du CA. Je formais alors un tandem avec Ali Rtima. Le CA était dans une courbe ascendante en ces temps. Hassan Bayou a fait trembler les filets «sang et or» en 1976, mais nous nous sommes contentés de la Coupe de Tunisie où Attouga a sorti une prestation phénoménale. A 22 ans, pour moi, c'était un moment béni. J'ai dans la foulée intégré la sélection nationale de Chetali malgré une concurrence féroce (Gasmi, Jendoubi et Jebali). Mon baptême du feu face à l'Algérie en 1977 restera gravé dans ma mémoire. Nous avons gagné 2-0 à l'aller. Et, au retour, ce fut dans une ambiance colorée que nous avons foulé la bonbonnière du stade 5-Juillet à Alger pour le compte des éliminatoires du Mondial. Par la suite, mon statut en sélection a déteint sur mon rendement avec le CA. Trois équipes se détachaient en cette période-là. Le CA, le CSS et la JSK. Les Aghlabides étaient invincibles, mais nous les avions pourtant battus 5-1 au Zouiten, puis en quart de finale de la Coupe à Kairouan même. Cela n'a pas empêché la JSK de gagner le championnat, un titre fort mérité, il faut l'avouer, face à des outsiders de qualité. Cependant, l'élimination en demi-finale face au CSS m'est resté en travers de la gorge. Encore heureux que le challenge en équipe nationale était là pour me permettre de rebondir quelque peu. Chetali me renouvelle sa confiance face à la Guinée pour former l'axe avec Gasmi. Nous étions par la suite en roue libre lors du tournoi triangulaire (face au Nigeria lors des éliminatoires du Mondial et face à la Guinée pour le «warm-up» de la CAN)».
«Le jour de gloire est arrivé»
«Je me rappelle aussi de notre jour de gloire face à l'Egypte en 1977 à El Menzah. Nous étions qualifiés pour la Coupe du monde 1978. J'avais 23 ans et j'étais aux anges. Dans la foulée, je dispute tous les matchs de la campagne de la CAN du Ghana. Avec Akid et Kâabi, nous étions le trio le plus régulier de la sélection. En cette période-là, nous sommes à trois mois de l'Argentine et la concurrence est féroce pour une place au soleil. Puis, ce qui devait arriver arriva. Au début du mois d'avril 1978, face aux Pays-Bas, Attouga n'est pas en forme et je marque un but contre mon camp. J'en prend un coup sur le moral et Chetali opte par la suite pour le tandem Jendoubi-Jebali dès le premier match du Mondial face au Mexique. J'acquiesce et après une campagne mondialiste réussie pour la Tunisie, je me concentre sur le championnat et sur le Club Africain. Sous la houlette d'André Nagy, je retrouve la réussite et remporte le titre. Je deviens capitaine du CA, mais la chance n'était pas au rendez-vous, cependant. Par deux fois, nous échouons en finale de la Coupe aux tirs au but. Notre défense était pourtant imperméable, restant invaincue trois ans de suite. Mais les titres n'ont pourtant pas suivi. Ça sonnait par la suite comme une fin de carrière même si j'ai été sélectionné pour les Jeux méditerranéens de Split et pour les éliminatoires du Mondial de 1982. Ma carrière se prolongera jusqu'en 1986-87. Je garde des amitiés sincères avec pratiquement tous les joueurs de ma génération, tels que Samir Bakaou, la perle du Sahel à titre d'exemple. Enfin, je dirais que vu que le football coule dans mes veines, j'ai opté pour une carrière d'entraîneur où je suis comblé malgré les dysfonctionnements perceptibles de notre football. Je reste nostalgique, mais je suis toujours aussi passionné et confiant quant à un bond qualitatif de notre sport roi».


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