Le gouverneur de Gabès, Mongi Thameur, s'est dit choqué, hier, lors d'une visite à l'abattoir municipal de Gabès, face aux dysfonctionnements relevés sur place. Il a déploré l'existence des restes de cadavres d'animaux égorgés depuis un certain temps, une source de prolifération de mouches et de mauvaises odeurs. Il a réprouvé le blocage de l'unité de traitement de l'abattoir et l'existence de flaques d'eau aux alentours du bâtiment, outre l'entrée de motocycles dans l'espace consacré à l'abattage des bêtes. «C'est une situation inadmissible qui requiert une intervention immédiate», a-t-il dit. Le gouverneur de Gabès a convoqué tous les intervenants dont en premier lieu la municipalité de Gabès pour examiner les différents problèmes. Il a été décidé, dans une première étape, de procéder au nettoyage des déchets se trouvant à l'intérieur de l'abattoir avant d'organiser, lundi, une campagne de propreté dans le bâtiment public pour l'évacuation de l'eau stagnante. Démarrage du festival de Ghomrassen La 6e session du festival de Ghomrassen, gouvernorat de Tataouine, a démarré samedi et se poursuit aujourd'hui. L'ouverture du festival, qui est organisé chaque année par l'Association de sauvegarde du patrimoine de Ghomrassen, a été marquée par l'organisation de soirées animées par des Hakawatis (conteurs) à Ksar Hadada à Tataouine. Deux rencontres ont été organisées samedi en marge du festival. La première a été dédiée à la musique traditionnelle au Sud-est de la Tunisie, en présence de spécialistes du patrimoine et en musicologie, tandis que la deuxième a porté sur les chanteurs de la région du Sud-est tunisien. Par ailleurs, une exposition de produits de l'artisanat ainsi qu'une exposition de photographies de la ville de Ghomrassen ont eu lieu à Place de l'Indépendance au centre ville. Ghomrassen abritera, dimanche soir, un carnaval de grande envergure animé par plusieurs troupes folkloriques tunisiennes, mais aussi algériennes et libyennes. Des spectacles et des documentaires figurent aussi à l'ordre du jour du festival. Sidi Bouzid : baisse de 14,5% des quantités de lait collectées Les quantités de lait collectées dans le gouvernorat de Sidi Bouzid depuis le début de l'année jusqu'au mois de juillet dernier par rapport à la même période durant l'année passée, ont enregistré une baisse de 14,5%, indique un rapport de la direction régionale de développement agricole. Il ressort également du rapport que les quantités de lait industrialisées ont diminué de 16,8 %, sachant que le gouvernorat occupe le premier rang en termes de collecte et d'industrialisation du lait. Les quantités du lait collectées se sont élevées à 67, 855 millions de litres tandis que les quantités industrialisées ont atteint 65,615 millions de litres. Selon le rapport, la région compte 22 centres de collecte de lait répartis sur 6 délégations avec une capacité de production atteignant les 293 mille lires par jour. Les véhicules de transport du lait aux centrales laitières sont au nombre de 22 camions. Les transporteurs de lait depuis l'éleveur jusqu'aux centrales sont au nombre de 200 transporteurs opérant sur une distance de pas moins de 200 km par jour. Le rapport de la direction régionale de développement agricole évoque les problèmes que connaît le secteur dont le refus d'importantes quantités de lait durant la période de haute lactation avec une production de plus de 1,028 million de litres jusqu'au mois de juillet. Cette situation entraîne des longues files d'attente devant les centrales laitières de manière pouvant altérer la qualité du lait. Le rapport avance des propositions encourageant l'exportation, le stockage et l'assèchement du lait pour alléger la pression sur les centrales laitières, l'organisation du secteur et l'application d'une tarification préférentielle sur la base de la qualité du lait. Le document appelle au renforcement de la vulgarisation agricole sur le secteur des cultures fourragères et à la création de sections du Groupement interprofessionnel des viandes rouges et du lait dans les régions pour intervenir en cas de litiges entre les centres de collecte et les centrales laitières en période de surproduction.