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Les dernières manœuvres
Les élections municipales seront-elles reportées ?
Publié dans La Presse de Tunisie le 11 - 08 - 2017

On a l'impression que l'Isie prêche dans le désert. Anouar Ben Hassen, le président intérimaire de l'Instance, assure qu'elles auront lieu le 17 décembre prochain. Les partis ne l'entendent pas de cette oreille
L'association Al Bawsala ne limite plus ses activités à compter les députés qui boudent le palais du Bardo, à dévoiler l'identité des députés qui votent à la place de leurs collègues absents, à révéler à l'opinion publique que les réunions des commissions parlementaires se tiennent parfois en présence de trois ou quatre membres ou à dénoncer ces députés qui ignorent la sonnerie quand il faut voter et préfèrent poursuivre leurs discussions au café du Parlement.
Hier, Chaïma Bouhlel, présidente de l'association, a révélé une nouvelle facette de l'action d'Al Bawsala.
En effet, en partenariat avec l'Atide, Kolna Tounès et l'Association tunisienne de gouvernance locale, Al Bawsala a mis en œuvre un agenda de travail à l'intention des députés pouvant leur permettre d'adopter le très attendu code des collectivités locales à temps et d'en assurer la réussite.
Le processus est très simple : il suffit que l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) rompe ses vacances et organise une session extraordinaire afin de discuter et d'adopter le code en question, l'objectif étant d'éviter que les prochaines élections municipales se tiennent conformément à la loi sur les municipalités datant de 1975, laquelle loi place les maires sous l'autorité des gouverneurs et les oblige à solliciter l'autorisation de ces mêmes gouverneurs même pour la délivrance d'un permis de bâtir un garage ou une clôture.
A première vue, l'initiative d'Al Bawsala et des associations qui prennent part à son projet peut témoigner de la volonté de la société civile de donner le coup de fouet qu'il faut afin de pousser certains partis politiques qui ne cachent plus leurs souhaits de voir les municipales reportées à dévoiler à l'opinion publique pourquoi ils tergiversent et ils font tout dans les coulisses pour que le rendez-vous du 17 décembre 2017 n'ait pas lieu.
Sauf que les choses se présentent autrement sur le terrain et dans la vie quotidienne des partis politiques, y compris ceux considérés comme les plus forts, les plus influents et les plus présents sur la scène politique nationale.
Où piocher les candidats acceptables ?
L'Instance supérieure indépendante des élections (Isie) qui attend encore que les députés lui trouvent un président pour remplacer Chafik Sarsar, son deuxième président démissionnaire, a beau multiplier les déclarations sur sa capacité à organiser les municipales dans les délais fixés auparavant, réaffirmer que tout se passera dans les règles, même si sa campagne d'inscription a permis d'inclure le sixième des non-inscrits (500 mille nouveaux électeurs sur trois millions pressentis), les partis politiques, qu'ils soient au pouvoir ou dans l'opposition, continuent à donner l'impression qu'ils ne sont pas prêts pour le rendez-vous du 17 décembre.
Et il ne faut pas être un grand stratège ou un politique de la première heure pour découvrir que ces partis affrontent un grand problème : où dénicher les 7.000 et quelques candidats pour occuper les sièges qu'offrent les 350 municipalités qui attendent leurs présidents et leurs conseillers ?
Pour être plus clair, existe-t-il aujourd'hui un parti politique (y compris Ennahdha et Nida Tounès) qui peut se targuer de pouvoir présenter le 19 septembre prochain les candidats qu'il faut afin de remplir ces milliers de sièges occupés depuis fin janvier 2011 par des personnalités qui représentent tout le monde mais qui n'arrivent pas à prendre les décisions qui pourraient satisfaire les habitants d'une cité ou même d'une ruelle ?
Du côté d'Ennahdha, on peine toujours à trouver lesdits indépendants qui composeront à raison de 50% les listes nahdhaouies. Les remous que vit le parti ces derniers jours à la suite des bombes lâchées par Ghannouchi sur Nessma TV ne sont pas, à coup sûr, pour faciliter le recrutement de ces figures indépendantes qui seront cooptées par les membres du Conseil de la choura, des députés et des ministres nahdhaouis. Et quand on écoute les commentaires de Mohamed Ben Salem, Abdellatif Mekki, Samir Dilou et les autres qui n'approuvent pas «les conseils déplacés de Ghannouchi à Youssef Chahed», on peut s'attendre à ce que les poulains qu'ils vont coopter ne soient pas les bienvenus dans la mesure où le dernier mot revient au président du parti qui a le droit de récuser n'importe quelle recrue et d'imposer une autre, selon son propre vouloir.
Au sein de Nida Tounès, on n'arrive pas à arrêter la liste des personnalités qui assisteront à la célébration du 5e anniversaire du parti ni à en fixer la date. Quant aux listes des candidats qui seront ouvertes exclusivement aux nidaïstes, on peut attendre dans la mesure où Borhène Bsaiess, l'homme dynamo du parti, doit commencer par faire revenir les démissionnaires, plus particulièrement parmi les coordinations régionales.
Les autres partis ou coalitions comme le Front populaire ou le Front du salut et du progrès ont pour le moment d'autres priorités : que Hamma Hammami soit protégé de nouveau par la garde présidentielle avec tous les égards que son statut et sa stature imposent et que Slim Riahi paye ses chèques sans provision et réapparaisse sur les rares écrans qui lui sont encore ouverts.
Quand le collectif des associations de la société civile se rebiffe et publie une déclaration (elle a été répercutée mardi dernier par les médias) dans laquelle il «met en garde contre les menaces qui planent sur le processus électoral et de décentralisation», accusant sans les nommer certains partis de chercher à torpiller les municipalités, il gagnerait à insérer dans sa rhétorique coutumière pourquoi ces partis agissent ainsi.
Aujourd'hui, rien n'est plus à cacher ou à faire passer entre les lignes.


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