Kasserine : saisie de vêtements prêt-à-porter de contrebande à Sbeïtla Trois véhicules transportant des vêtements prêt-à-porter de contrebande ont été saisis, jeudi, à Sbeïtla (gouvernorat de Kasserine). Importée de Turquie, la valeur de la marchandise saisie est estimée à 300 mille dinars, a indiqué une source sécuritaire à la correspondante de la TAP. Les trois voitures, avec de fausses plaques d'immatriculation, ont été interceptées dans un guet-apens tendu au niveau de la route reliant Torbkhane et Chraya (délégation de Sbeïtla), a souligné la même source, précisant que les véhicules, venant d'un pays voisin, se dirigeaient vers l'une des villes tunisiennes. Cinq personnes impliquées dans cette affaire de contrebande ont été arrêtées et seront traduites devant la justice, a ajouté la même source. Premier master professionel co-construit en management dans les organisations à but non lucratif L'Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales de Tunis (Essect) et Tunis Business School (TBS) viennent d'obtenir l'habilitation du master professionnel coconstruit en « management dans les organisations à but non lucratif «. « La formation sera assurée en coconstruction avec l'Institut arabe des chefs d'entreprise (Iace) «, souligne un communiqué publié hier par cet institut, rappelant qu'il s'agit du premier master en Tunisie qui offre ce type de formation. Selon ce communiqué, les opportunités d'emploi dans ce secteur sont immenses et favorisent également des ouvertures à l'international. Sachant que plus de 80% des cours se dérouleront en anglais. « Ce master qui est le fruit de deux années de montage, contribuera à préserver la pérennité du processus démocratique dans notre pays, notamment à travers la gestion efficiente des ONG par des professionnels spécialisés en management dans cette filière, qui génère un important potentiel en matière d'emploi, aussi bien à l'échelle nationale qu'internationale», ajoute le communiqué. Douar Hicher : un élève poignardé à l'abdomen dans la cour du lycée Un élève a été poignardé à l'abdomen, hier matin, dans la cour du lycée « Ahdath « à Douar Hicher (gouvernorat de Manouba) par un individu cagoulé qui s'est introduit dans l'établissement avec un complice, avant de prendre la fuite, selon le témoignage des enseignants et élèves qui étaient présents. L'élève (inscrit en 4e année secondaire) a été transporté d'urgence par une unité de la Protection civile à l'hôpital local d'Ettadhamen, puis transféré à l'hôpital Rabta. Son état de santé est stationnaire, selon le cadre médical de l'hôpital. L'incident a provoqué un état de panique au lycée. Les cours ont été suspendus pour protester contre l'intrusion répétée d'inconnus menaçant les élèves, les enseignants et les surveillants, affirme à l'agence TAP le secrétaire général du Syndicat de base de l'enseignement secondaire à Douar Hicher, Hassan Arfaoui. Des agents de la Garde nationale ont ratissé les lieux à la recherche des assaillants. Une enquête a été ouverte. L'admission au concours d'accès au master professionnel en éducation n'entraîne pas systématiquement le recrutement L'admission au concours d'accès au master professionnel en sciences de l'éducation n'entraîne pas systématiquement le recrutement direct, a indiqué hier le ministère de l'Education dans un communiqué. La création de ce master, en partenariat avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique vise à développer les compétences des enseignants, l'objectif étant de relever le rendement de l'école publique, ajoute le communiqué. Ce concours permet d'accéder au cycle de formation qui dure deux années afin d'obtenir le master professionnel en sciences de l'éducation, selon les dispositions en vigueur. Il s'agit d'une formation en alternance entre programme général (30 %) et pédagogie (70 %). La formation théorique s'effectue dans les établissements de l'enseignement supérieur. Pour ce qui est du travail pratique, il se déroule dans les collèges et lycées. Korba : suspension des cours au collège pour la 4e journée consécutive Pour la quatrième journée consécutive, les cours sont suspendus au collège de l'avenue Bourguiba à Korba (gouvernorat de Nabeul), où les enseignants observent une grève présentielle, avec le soutien des parents d'élèves. Cette grève intervient en protestation contre l'encombrement des classes où l'effectif global dépasse les 1.900 élèves soit le double de la capacité de l'établissement (800 élèves), explique le secrétaire général du syndicat de base de l'enseignement secondaire à Korba, Hichem Dardouri, dans une déclaration à l'agence TAP. Dardouri appelle à la création d'un autre collège dans la délégation de Korba qui compte plus de 60 mille habitants. Le commissaire régional à l'éducation, Néjib Kharaz, a affirmé que les autorités régionales sont à la recherche d'un terrain pour y construire un second collège. En attendant, dit-il, le commissariat régional œuvre à trouver des solutions à travers la construction de deux salles au collège de l'avenue Bourguiba et l'exploitation de salles supplémentaires au collège technique, situé à proximité de l'établissement. Manque d'enseignants dans certains établissements scolaires Le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (Ftdes) a exprimé hier son étonnement face à l'inaction du ministère de l'Education qui, selon le Ftdes, n'a pas effectué les préparatifs nécessaires pour la rentrée scolaire 2017/2018. Certains établissements scolaires dans plusieurs régions du pays enregistrent un manque de cadre enseignant, a déploré le Ftdes dans un communiqué dont une copie est parvenue à l'agence TAP. Le Forum a dénoncé une marginalisation des régions défavorisées et une adoption de politiques économiques et sociales injustes en violation du droit à l'éducation. Selon la même source, la politique gouvernementale basée sur l'arrêt des recrutements dans des secteurs délicats, dont celui de l'éducation, représente une menace pour le secteur entier et renforce la disparité entre les régions. Le Ftdes a appelé, dans ce cadre, le gouvernement à réviser cette politique et à proposer des solutions à long terme avec le recrutement du cadre nécessaire afin de répondre aux besoins dans les régions marginalisées, selon la même source.