Par Anis SOUADI A chaque fois qu'il est question de projet de loi de finances ou encore des prévisions du budget de l'Etat, le souci est toujours le même: l'engagement total et la nette volonté de bien servir les priorités nationales en matière de développement économique. Des priorités qui tiennent compte surtout de la promotion de l'emploi, la dynamisation des investissements, la modernisation de notre environnement d'affaires, l'amélioration du niveau de création de richesses, et la consolidation de notre présence sur les marchés de l'export. Autant d'éléments qui constituent, sans doute, les fondamentaux de tout modèle économique fiable et performant. Et c'est surtout cette question de l'emploi qui se retrouve régulièrement au carrefour de toutes les orientations. Il est vrai en effet que l'emploi, comme ne cesse de l'affirmer à chaque fois le Chef de l'Etat, reste une priorité absolue et un enjeu majeur. Un droit fondamental même. Le droit des jeunes à s'intégrer dans la vie active et d'en tirer pleinement profit. Mais aussi leur droit de participer à la création des richesses. Ce qui donne plus de profondeur à cette question, c'est que le dossier de l'emploi a été toujours traité dans le cadre d'approches fiables, réalistes, prospectives, et qui s'adaptent régulièrement aux nouvelles exigences du marché. D'ailleurs, le Conseil des ministres tenu vendredi sous la présidence du Chef de l'Etat a appelé à la nécessité "d'améliorer davantage la qualité et l'efficience des programmes actifs de l'emploi dans le but d'encadrer les différentes catégories de demandeurs, tout en accordant un intérêt particulier à l'insertion des diplômés de l'enseignement du supérieur". Une orientation tout à fait incontournable pour l'amélioration, comme le recommande le Chef de l'Etat, des "attributs du bien-être pour tous les citoyens". Mieux encore, une telle orientation est d'autant plus incontournable qu'elle procède d'une vision prospective et d'une politique bien consciente des nouvelles exigences et des nouvelles pressions que connaîtrait certainement le marché de l'emploi tout au long de la prochaine étape. D'ailleurs, toujours bien attentif aux nouvelles tendances, le Chef de l'Etat s'est fixé, dans son programme d'avenir "Ensemble relevons les défis", la création de 425.000 postes d'emploi supplémentaires, afin qu'aucune famille ne soit "sans emploi ou sans source de revenu, pour au moins l'un de ses membres au terme de 2014". Il faut reconnaître par ailleurs que ce qui fait réellement la force du modèle national en matière de promotion de l'emploi, c'est qu'il cherche toujours à adapter les nouvelles créations aussi bien aux tendances actuelles et futures du marché de l'emploi qu'aux besoins réels de l'économie. Ce qui donne sa juste mesure à l'intérêt particulier accordé aux profils des nouveaux demandeurs d'emploi. Cette association de l'offre aux profils des demandeurs, notamment ceux des diplômés du supérieur dont le nombre ne cesse de connaître, d'une année à l'autre, une évolution remarquable, a pour mérite de garantir une meilleure rentabilité de l'offre mais aussi et surtout d'assurer sa pérennité. En plus des emplois salariés, les postes indépendants ont régulièrement constitué une composante fondamentale du modèle économique national, qui a toujours cherché à instaurer une véritable culture entrepreneuriale, à la faveur "d'un environnement d'affaires incitatif". La réalisation d'une infrastructure moderne conforme aux normes internationales et la création d'un réseau d'autoroutes et de voies rapides dûment étudié ne manquerait pas de bien servir cet environnement attractif.