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Ameur Hizem (ex-entraîneur national) : «Des expatriés de valeur ou ce n'est pas la peine» Dossier : La sélection a-t-elle besoin du concours de nouveaux expatriés
L'ex-entraîneur national des années 70 estime que le recours aux joueurs expatriés est une bonne idée, mais à condition de dénicher les éléments les plus sollicités dans leurs clubs pour assurer le plus escompté... «Tout d'abord je commence cette intervention par féliciter notre team national qui a assuré non sans difficulté sa qualification à la prochaine Coupe du monde Russie 2018 en dépit d'une prestation terne et sans repères lors de sa dernière sortie à Radès face à la Libye qui, il faut l'avouer, nous a mis en difficulté, faute de préparation mentale adéquate avant ce rendez-vous décisif. Maintenant que les portes de la Russie sont grandes ouvertes, on devrait minutieusement préparer cette importante échéance pour faire bonne figure dans cette cinquième participation historique et, pourquoi pas, passer pour la première fois au deuxième tour après avoir fait de la figuration lors des quatre précédentes participations, un objectif ambitieux et sur lequel le coach national Nabil Maâloul et son staff technique, médical et administratif devraient durement travailler pour espérer réaliser le rêve tant souhaité de tous les Tunisiens. Toutefois et avec l'effectif actuel formé essentiellement de joueurs locaux, ça sera, à mon avis, un peu difficile. L'équipe souffre du manque d'une animation offensive adéquate, faute de joueurs capables par leur technique et leur rapidité d'assurer une transition à la fois rapide et facile. C'est pour cette raison d'ailleurs qu'il faut dès maintenant entamer les recherches pour dénicher trois à quatre joueurs expatriés évoluant en tant que titulaires dans leurs clubs pour espérer insuffler un sang neuf au groupe, capable, à mon sens avec plus de travail et d'application, de franchir un palier supérieur lui permettant de rivaliser avec les grands. Dans le cas où ces expatriés en dépit de leurs qualités intrinsèques sont peu sollicités dans leurs clubs, il vaut mieux ne pas les convoquer et poursuivre le travail avec le groupe existant qui reste perfectible dans la mesure où d'ici le mois de juin, il y aura certainement d'autres joueurs locaux qui vont se distinguer en championnat et que le coach national va sûrement intégrer dans le groupe tout en espérant que ces derniers apportent le plus escompté. Bref, avec les expatriés ou non, l'ossature du team national existe bel et bien et à Maâloul d'élaborer dès maintenant un programme adéquat ponctué par des matches amicaux de grand calibre pour espérer colmater les défaillances et, de surcroît, donner au groupe une assise plus solide susceptible de permettre à l'équipe d'imposer son style de jeu, peu importe le nom de l'adversaire».