Le document de fusion du Parti national unifié (PNU) au sein du Mouvement Machrou Tounès (MMT) a été signé samedi soir à Sousse par le fondateur du PNU, Mohamed Jegham, et le secrétaire général du MMT, Mohsen Marzouk, en présence de dirigeants et partisans des deux formations politiques. «La fusion du PNU au sein du MMT est l'aboutissement de consultations avec des partis du centre et nous allons poursuivre ces consultations avec les partis Afek Tounès, Al Badil et Bani Watani pour trouver des bases d'un front d'action permanente», a déclaré Moshen Marzouk à la presse après la signature du document de fusion. Il a estimé que le Mouvement Machrou Tounès «est présent avec force au sein du front parlementaire progressiste pour la formation d'un grand pôle national réunissant les différentes forces du centre capables de rivaliser efficacement au plan politique et présenter une alternative aux problèmes politiques, économiques et sociaux». Marzouk a démenti d'autre part les rumeurs sur des démissions au sein de son parti, affirmant que «ceux qui ont annoncé leur démission n'ont jamais fait partie du mouvement qui traduira en justice les personnes s'arrogeant les qualités de fondateurs du parti». Vers un grand parti unifié De son côté, Mohamed Jegham a souligné que «la carte politique dans le pays exige une unification des efforts des partis du centre pour former un parti unifié», estimant que la fusion du Parti national unifié avec Machrou Tounès «est un acte altruiste et un jalon important dans le processus d'instauration d'une force politique modérée et moderniste prônant l'Etat civil dont les bases ont été fondées par le leader Habib Bourguiba». «Cette fusion au sein de Machrou Tounès ouvrira la voie aux militants des deux partis pour poursuivre leur action militante afin de mettre fin à la dégradation qu'a connue le pays durant les sept dernières années à tous les niveaux», a-t-il espéré.