«Je crois que dans l'opération du mercato d'hiver, il faut accorder aux clubs la possibilité de recruter plus de trois joueurs, au moins quatre par mercato sans avoir à résilier les contrats des joueurs existants, sinon ce serait plutôt une sorte d'opération d'échange beaucoup plus que de recrutement. Il ne faut pas qu'une réglementation soit statique ou figée. Une certaine souplesse telle que «le cas par cas» est parfois la bienvenue. En Tunisie et peut-être dans le monde entier, le pouvoir de l'argent et la domination des clubs nantis sont manifestes. Seules des miettes sont laissées aux clubs ayant des ressources limitées. De ce fait, l'opération du mercato d'hiver sert surtout les grands clubs. Quoique parfois il y ait de la surenchère sur des joueurs dont la valeur intrinsèque n'est pas toujours au niveau du montant objet du contrat de transfert. Mais parfois on assiste à des opérations de recrutement pour le simple recrutement sans se soucier des postes à cibler ou du devenir des joueurs recrutés dont bon nombre ne trouvent pas l'opportunité de percer. Si l'on réservait tout l'argent destiné au recrutement, même s'il est de circonstance comme lors du mercato d'hiver et qu'on le plaçait dans la formation, on arriverait à de bien meilleures solutions. Et là, l'exemple de l'ESS ou du CSS (qui suit ses traces) est à mon avis à suivre par tous les clubs tunisiens».