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La réussite, ça crée des ennemis
Billet
Publié dans La Presse de Tunisie le 27 - 02 - 2018


Par Jalel Mestiri
Quand on réussit, on gagne des amis, mais aussi de véritables ennemis. Le président de la FTF est en train de réussir de toute façon. Avec l'impulsivité et le courage de faire ce qu'il doit faire. Il s'agit au sens le plus large d'une conception tout particulièrement favorable à ceux qui pensent que seule la réussite peut faire taire les mauvaises langues.
Réussir coûte aujourd'hui très cher. Peut-on gagner, avancer sans être la cible d'accusations et de mensonges de tout bord ?
Le président de la fédération Wadii El Jary est aujourd'hui la cible non seulement des opinions qui lui sont souvent hostiles, mais aussi des critiques inconditionnelles qui fusent de partout, sans qu'il y ait une raison valable.
On ne sait pas ce qu'il convient d'imaginer pour ceux qui se permettent de faire un mauvais usage des valeurs sportives. On aurait aimé que les révélations et les éclairages puissent servir à l'émergence des idées et participent au jaillissement de la vérité et du sens de la responsabilité. Qu'elles inspirent et qu'elles permettent à ceux qui les détiennent de connaître la réalité sportive. Mais au-delà des allégations, des insinuations et des accusations lancées à tort et à travers, au-delà aussi des mensonges, de la tromperie et de la fausseté, c'est l'honnêteté intellectuelle et sportive qui est ainsi mise en cause. On n'en voit pas comment on peut tomber si bas et on ne s'étonne plus des arguments montés de toutes pièces.
Adeptes ou contestataires, positifs ou sceptiques, partisans ou détracteurs, l'on ne peut qu'accorder au président de la fédération le mérite de savoir gérer l'instance fédérale et intégrer le football qui la représente dans une profonde dynamique de résultat et de conquête. On peut cautionner, comme on peut désapprouver ses méthodes et sa manière d'interpréter les choses. Mais nullement celle d'interpeller tout ce qui fait gagner le football tunisien. Dans ses différentes prises de position, bonnes ou mauvaises, il est le genre de responsable sportif qui laisse rarement indifférent. Il aime se donner pour mission d'aller jusqu'au bout, de favoriser le registre de la réussite. Mais de façon particulière à combattre la passivité, à renforcer le sentiment d'appartenance. Contrairement à ce qu'ils veulent laisser croire, les détracteurs du président de la FTF, qui se bousculent notamment dans les plateaux de télévision ne divulguent pas des vérités. Mais un accroissement de déficit, des défaillances et des dérives. Des irrégularités aussi dans la manière de raisonner. Paralysés dans tout ce qu'ils sont censés entreprendre, ils ont visiblement laissé de côté toutes les vertus du sport, celles qui font les grands sportifs, les grands responsables, les grandes personnalités.
Il n'est pas difficile de deviner que Wadii El Jary s'est déjà taillé la réputation d'un président qui entretient la flamme et qui s'investit à fond. Mais aussi et surtout celui qui sait réussir là où d'autres avaient échoué. Quand on réussit, on gagne des amis, mais aussi de véritables ennemis. Le président de la FTF est en train de réussir de toute façon. Avec l'impulsivité et le courage de faire ce qu'il doit faire. Il s'agit au sens le plus large d'une conception tout particulièrement favorable à ceux qui pensent que seule la réussite peut faire taire les mauvaises langues.
S'en remettre aujourd'hui au « bon sens » ou à la « vision » de ceux qui dénaturent le sport n'est pas, et ne sera jamais, un signe de crédibilité absolue. Et encore moins un motif d'espérance. Surtout avec des dérapages qui désavouent les valeurs et les principes non seulement du sport, mais aussi des prises de position honnêtes et des grandes époques. Et comme le ridicule ne tue pas, ce serait une illusion de s'attendre à une prise de conscience de la part de ceux qui n'arrêtent pas de surprendre par l'ignorance et par la mauvaise foi.
Une chose est aujourd'hui sûre : le président de la fédération est victime de sa réussite. Il a sa manière bien particulière de voir et d'apprécier les choses. La façon à la fois simple et compliquée, le goût prononcé pour l'audace, l'anormalité. La singularité de plus en plus rebondissante, de plus en plus expressive...
Il est plus facile de mentir que de dire la vérité. Plus facile de trahir que de rester fidèle. Plus facile de fuir que de faire face. Certains ont choisi la facilité, mais El Jary a compris que le bonheur s'obtient sur le près, dans la sueur et dans la difficulté. Il a compris qu'il n'est pas fait seulement pour chercher la réussite, mais pour la créer. Autant il lui est permis de réussir, autant il s'engage à détruire ...la fatalité humaine.


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