«Antiquités d'Afrique au musée des offices» Du 18 mars au 30 septembre 2018, le Musée national du Bardo abrite une exposition temporaire intitulée «Antiquités d'Afrique au musée des offices». L'exposition met en lumière une importante collection d'antiquités en provenance de Tunisie, recueillies en 1677 par le médecin Giovanni Pagni et réparties, depuis plus d'un siècle, entre le Musée archéologique national de Florence et le Musée des offices de Florence (Italie). Médecin et archéologue pisan en Tunisie du XVIIe siècle, Giovanni Pagni, professeur à l'Université de Pise, passa une année au service du Bey Mourad II qui le couvrit de dons pour le récompenser de l'avoir guéri. Parmi ces dons, un ensemble de plus de vingt œuvres dont des épigraphies, des stèles funéraires et votives d'époque impériale qui ont immédiatement été intégrées aux collections du Musée des offices de Florence. Les reliefs et les inscriptions, qui font partie des premiers témoignages de l'Afrique romaine qu'il était possible d'admirer en Europe, furent pour, ce faire, exposés à l'entrée du Musée, suscitant l'intérêt des chercheurs italiens, français et anglais pendant près de deux siècles. L'exposition, entièrement financée par la région toscane et réalisée en collaboration avec le Mibact (Le ministère des Biens et des Activités culturelles et du Tourisme italien), l'Institut culturel italien de Tunisie et le Musée national du Bardo, permet d'illustrer un moment particulier de la redécouverte de l'Afrique romaine et du mythe antique de Carthage, vécu avec passion dans la Toscane du XVIIe siècle. «La Tunisie et la Grande guerre» Du 22 au 29 mars, l'Institut français de Tunisie (IFT) accueille une exposition photographique intitulée «La Tunisie et la Grande guerre : sur le chemin de la mémoire partagée». Cette exposition retrace, sur plusieurs thèmes, les aspects de l'histoire militaire tunisienne avant 1914, les grandes phases de la participation de la Tunisie à l'effort de guerre ainsi que le vécu et le ressenti des populations lors de cette période. Réalisée à partir de textes, de rapports militaires, d'une iconographie originale, pour certaines pièces jamais publiées jusqu'à aujourd'hui, cette exposition est le fruit d'un travail de recherche, de sélection des documents et de rédaction des commentaires par un groupe de 25 élèves de classe de Première Economique et Sociale des lycées Gustave Flaubert de La Marsa et Pierre Mendès-France de Tunis, encadrés par leurs deux enseignants en Histoire, Pierre-Emmanuel Gillet et Raphaël Simon. «30 ans déjà» Un nouveau cycle de représentations est en cours à El teatro de la toute dernière réalisation de Taoufik Jebali «30 ans déjà» et se poursuivra jusqu'au 31 mars tous les soirs à 19h. «30 ans déjà!», c'est quand une partie de notre imaginaire nous pousse à anticiper ce qui pourrait nous arriver quand l'illusion ou l'ennui nous submerge ; quand nous devenons cet insoutenable mélange fait de l'ambiguïté de l'autre et de nos propres hallucinations. Il est désespérant de voir cette réalité à la fois simple et complexe sans nul besoin d'une loupe, ou de déclamer les poèmes sans nul besoin de haut parleurs. Nous serons donc acculés à faire des prélèvements par-ci pour mettre là-bas. Nous jetterons un peu de notre désarroi dans l'océan de leur assurance, nous sèmerons un peu de doute dans l'étendue de leur certitude, transformant l'immuable en un tas de cendres et nous rendrons à leur réalité toute son image primitive et asphyxiante. C'est l'art du possible dans la société de l'impossible, et l'art de l'ironie dans le pays des lamentations. Cruel cadeau à ceux qu'on aime ! Des vives voix à Mad'Art La rencontre de ce dimanche 25 mars à l'espace Mad'art de la compagnie « des voix vives» est un voyage au cœur des écritures féminines tunisiennes et vient clôturer le cycle 2017 qui a connu neuf rencontres, sur le thème : Les femmes qui écrivent sont-elles dangereuses ? La rencontre commencera avec «Les trois coups» ! Texte de Martha Rivera-Garrido : Ne tombe pas amoureux..., lu et dansé avec au oud Meriam Azizi, au piano Nidhal Trabelsi, à la guitare Sadri Lakdar, à la danse, Thouraya Boujhammi. Après l'ouverture et les différentes présentations, la rencontre se poursuivra autour des thèmes «Identités-Enfances-Amours-Exils» qui sont les textes lus principalement des extraits des ouvrages présentés lors des neuf rencontres précédentes. Avec Emna Belhaj Yahia, Alia Baccar, Najet Fakhfakh, Azza Filali, Rabaâ Ben Achour, Elodia Turki, Khaoula Hosni, Sonia Chamkhi et Nidhal Guiga : Epilogue de tristesse avenue.