Par Hatem KOTRANE La grande faucheuse est venue enlever à l'affection des Tunisiens celle qui fut un exemple à suivre. Le décès de Maya Jribi est une vraie douleur au cœur et à l'âme, qui nous laisse tous éplorés tant nous perdons, aujourd'hui, une grande militante, un être unique, décédée et pourtant tellement vivante dans nos cœurs et dans nos souvenirs. Une perte inestimable pour la Tunisie en quête de reconstruction, plus particulièrement pour sa famille, ses compagnons de route, ses amis ! Sa mort est une leçon de vie tant elle laisse les souvenirs d'une femme terriblement courageuse et humble à la fois, une femme engagée mais tellement patriote et désintéressée, qui a reçu du Ciel des qualités humaines qu'aucun autre politique n'a autant développées, afin de pouvoir embrasser toute l'étendue de son dévouement à la lutte pour la démocratie, pour la modernité et le progrès de son pays, ainsi que de sa modestie, qui a alimenté chacun de ses jours de vie... jusqu'au jour de sa mort. Puissions-nous alors, à ce moment précis où nous lui rendons ensemble un ultime hommage, faire perpétuer à jamais le souvenir d'une femme qui fut tout cela à la fois, une héroïne et une vraie patriote, qui ignorait tout au long de son combat pour quels miracles et quels bienfaits elle serait un jour quasiment canonisée au point de devenir une icône pour la plupart des Tunisiens, toutes tendances confondues, une sainte qui nous entraîne éternellement sur les chemins de la liberté. Repose en paix Maya !