Les organisateurs ont conféré à cet événement une dimension internationale. Le Salon de l'agriculture du nord-ouest a ouvert mercredi, au Kef, sa troisième édition sous le signe de l'innovation et l'internationalisation. L'imposante participation algérienne illustre la volonté des organisateurs de l'événement de lui conférer une dimension internationale et d'aller de l'avant pour mieux asseoir les bases d'une économie agricole intégrée et complémentaire. Avec plus de 20 exposants, tous secteurs confondus, notamment en matière de machinisme agricole, de fertilisants des terres et de production agricole du terroir, le salon se veut, selon Mohieddine Jaziri, promoteur de l'événement, un rendez-vous indéniable pour faire parvenir aux agriculteurs du Nord-Ouest toutes les innovations réalisées dans le secteur agricole aussi bien en matière de machinisme que de techniques de travail de la terre ou de sa fertilisation, tant par le biais des produits du terroir que par les procédés chimiques, qui évoluent avec le temps et dans l'espace géographique d'une année à l'autre. Les vingt stands d'exposition représentent un large spectre du diagnostic du secteur agricole et des opportunités pour venir en aide aux agriculteurs, d'autant plus que la salon comprend aussi des conférences sur des thèmes ciblés portant un vif intérêt à certaines questions d'amélioration de race du cheptel, du bovin laitier, mais aussi aux techniques de fertilisation des terres et à l'amélioration de la race chevaline avec l'organisation d'un concours pour la sélection du meilleur cheval sur une vingtaine d'échantillons qui seront supervisés ce vendredi par des professionnels de l'élevage équin en Tunisie. Le salon intègre aussi des stands d'exposition et de vente de plants d'arbres fruitiers avec des brochures illustrant les meilleurs moyens de leur levée et les traitements qu'ils nécessitent, en l'occurrence. Le salon a été prévu initialement au mois de mars, mais vu les graves difficultés que traverse le secteur agricole actuellement il a été décidé, selon M. Jaziri, de l'avancer à cette date pour attirer l'attention du gouvernement sur ces difficultés, et œuvrer à trouver des solutions à certains problèmes liés au financement de la campagne ou de mise sur le marché de quantités suffisantes de fertilisants, pratiquement introuvables.