Jamais le CSHL n'est tombé aussi bas à cause des décisions et contre-décisions de Fadhel Ben Hamza. Eliminé par le Stade Gabésien au stade d'Hammam-Lif (0-2), le CSHL s'est enlisé dangereusement dans une crise profonde qui a mis à nu les limites de l'entraîneur français Buscher (il détient le record de l'entraîneur le plus limogé dans le football tunisien) et les décisions folkloriques de l'actuel président hammamlifois Fadhel Ben Hamza. Désormais éliminée de la coupe et dans le bas du classement général de la Ligue 1, l'équipe hammamlifoise se retrouve sans entraîneur, celui-ci ayant été limogé pour la seconde fois. Cette 2e alerte sera-t-elle «la bonne» ? Car, il faut rappeler que le successeur du Français a été contacté par le président du CSHL Fadhel Ben Hamza pour reprendre les destinées de l'équipe seniors de football. Il s'agit de Sofiène Hidoussi, un technicien réputé pour ses échecs et non pour ses succès. La désignation de Hidoussi n'a pas été appréciée par les supporters hammamlifois en furie devant la situation de leur équipe favorite. Saisi par le niet catégorique de toute la ville d'Hammam-Lif et aussi par le flou qui règne au sein de ce prestigieux club, Fadhel Ben Hamza a cherché la facilité en présentant vendredi soir sa démission. Devant cette crise qui s'est propagée, les joueurs hammamlifois ont refusé catégoriquement de reprendre les entraînements. Il est à souligner que le CSHL retrouvera la compétition face au CA le 7 février à 14h00 au Stade olympique d'El Menzah. Le comité de soutien a fait de son mieux Il a toujours fallu l'intervention du comité de soutien pour sauver le club de la dérive. Il est composé d'ex-présidents du club et d'ex-responsables, à l'instar de Adel Daâdaâ, Hamadi Latrous, Fayçal Boucetta, Kaïs Ben Mrad, Adnane Ben Mrad, Khaled Hosni et Marouane Charradi. Ces derniers ont aidé le club afin qu'il ne soit pas sanctionné par la Fifa en récoltant la somme de 200 mille dinars, et ce, pour arrêter les poursuites sur l'affaire du joueur algérien Hamid Jaouachi. Ils ont aussi amené quelques sponsors, mais ce n'était pas suffisant. Buscher aurait pu être limogé avant Le retour de Buscher au CSHL a été une gaffe, surtout que le coach français a confirmé ses limites techniques et tactiques en entraînant les équipes seniors de football, surtout qu'il était un formateur. La phase aller a été catastrophique pour lui et aussi pour l'équipe. Après le dernier match de la phase aller face au ST, le président du CSHL a décidé de limoger Buscher et le préparateur physique. Plusieurs entraîneurs tels que Lotfi Sellimi, Walid Chettaoui et Afouène Gharbi ont été contactés mais vu que leur salaire est le double de celui de Buscher, Ben Hamza a décidé de redonner à Buscher une seconde chance. En voulant faire le buzz, Buscher a écarté le capitaine de l'équipe Chedly Chaâr. Mais en multipliant les gaffes et en engageant trois joueurs étrangers, l'entraîneur français n'a pas fait mieux en se faisant éliminer par le Stade Gabésien. En tout cas, c'est la confusion qui règne au sein du club hammamlifois, qui ne trouve plus aucun moyen pour renflouer les caisses. Tout cela constitue un mauvais présage avant la reprise prévue ce jeudi face au CA en crise de jeu et de résultats.