Les Bardolais restent sur trois échecs consécutifs. Le doute s'installe forcément… Le Stade Tunisien a bel et bien perdu le fil de sa saison. Attendu au tournant après une mauvaise série, le club du Bardo n'a pu relever la tête et s'est de nouveau incliné (3e revers de rang). Au terme d'un match atypique face au SG, il a fini par jeter les armes ! Ce fut une rencontre plutôt équilibrée, mais les Bardolais été ont encore trahis par une défense gruyère ! Ce faisant, le doute a commencé à envahir le camp stadiste. Paniqué, déboussolé et même tétanisé, le ST semble même inquiet à l'approche des matchs couperets de la saison. Le public, à son tour, n'a pas ménagé les siens, coupables selon les inconditionnels stadistes d'une certaine nonchalance ! Et comme toujours, dans ce cas d'espèce, un fusible doit sauter, une tête doit tomber ! Ce fut comme attendu le technicien Mohamed Mkacher qui a fini par payer la note et se sacrifier sur l'autel du spleen stadiste actuel. Mkacher a même anticipé la décision de l'exécutif bardolais, en jetant l'éponge, avant même de se voir notifier son licenciement (ambiance)! Sans préavis, la rupture a été vite consommée, à l'amiable, cela dit ! Et en attendant de dénicher l'oiseau rare qui héritera d'une situation plutôt délicate, c'est le collaborateur de Mkacher qui a pris le relais. Souhaitons-lui bonne chance en espérant que la mayonnaise prendra et que le fameux choc psychologique imputable au changement d'entraîneur prendra sans délais ! Egarements défensifs ! 20 buts encaissés en 15 rencontres disputées! Ce bilan ahurissant résume à lui seul les maux du Stade Tunisien. La Stade prend trop de buts et sa défense ne donne aucun gage de sécurité, précisément depuis le départ de l'international Jasser Khemiri en MLS. Véritable tour de contrôle, joueur sanguin alliant vélocité, anticipation et bonne lecture du jeu, Khemiri a laissé un vide béant au cœur de l'arrière-garde stadiste. Et vraisemblablement, jusqu'à maintenant, ce vide n'a pas été comblé, pour le plus grand bonheur des adversaires des Bardolais ! Bref, la défense est devenue le maillon faible du Stade Tunisien, et les Seif Akremi, Houssem Bnina & co doivent forcément se retrousser les manches et stopper l'hémorragie. Dans la droite ligne des errements défensifs stadistes, ce sont le marquage de zone, la négociation de la seconde balle, l'anticipation, le repli, le retour au charbon et l'alignement défensif qui doivent être revus et corrigés. Car à Gabès, ce sont des défaillances défensives en cascade qui ont précipité la chute des ambitions stadistes. Même plus haut, à la transition, c'est plutôt poussif ! Hamza Hadda manque de vivacité et Daysam Ben Nasr manque de personnalité ! C'est donc un entrejeu inconsistant qui n'a pu rivaliser avec ces coriaces milieux de terrain du Stade Gabésien. La grande muette ! Sur le plan offensif maintenant, les Stadistes ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes ! Où est donc passée cette attaque tranchante qui a filé quatre buts au CA, faisant aussi parler la poudre à maintes reprises ! En clair, les avants s'essoufflent et se consument même à petit feu depuis quelque temps ! Seulement 15 buts marqués en 15 matchs. Le Stade atteint laborieusement la moyenne ! Loin de ses standards du début de saison ! Là aussi, un seul être vous manque et tout est dépeuplé ! Jacques Bessan (4 buts, 2 passes décisives) a mis les voiles et l'attaque se retrouve orpheline de son buteur béninois. Même le prometteur Aymen Sfaxi (auteur de cinq réalisations) n'y arrive plus ! L'effet boomerang Sur ce, et comme un malheur n'arrive jamais seul, Mkacher en a rajouté une couche, en optant pour un plan de jeu résolument porté vers l'avant au lieu de renforcer une défense qui cumulait pourtant les déboires. Or, qui veut voyager loin ménage sa monture. Tant pis si ses latéraux s'aventuraient souvent en attaque tout en laissant des espaces derrière. Tant pis si les sentinelles privilégiaient la relance au repli ! Bref, le tout offensif stadiste a provoqué un effet boomerang avec le résultat que l'on connaît désormais ! Dimanche dernier, le ST devait tenir ce match référence tant attendu, tant recherché ! Il n'en fut rien. Problèmes de finition, de précipitation, d'endurance défaillante et de défense plutôt légère, c'est le moins que l'on puisse dire ! Et dire que le bureau directeur a sorti le chéquier pour renforcer l'équipe cet hiver. Une stratégie qui n'a pas porté ses fruits. Au final, l'exécutif aurait opté pour le changement dans la continuité! Mais cela, ce n'est pas le genre de la maison ! Mohamed Ali ARFAOUILe Stade Tunisien a bel et bien perdu le fil de sa saison. Attendu au tournant après une mauvaise série, le club du Bardo n'a pu relever la tête et s'est de nouveau incliné (3e revers de rang). Au terme d'un match atypique face au SG, il a fini par jeter les armes ! Ce fut une rencontre plutôt équilibrée, mais les Bardolais été ont encore trahis par une défense gruyère ! Ce faisant, le doute a commencé à envahir le camp stadiste. Paniqué, déboussolé et même tétanisé, le ST semble même inquiet à l'approche des matchs couperets de la saison. Le public, à son tour, n'a pas ménagé les siens, coupables selon les inconditionnels stadistes d'une certaine nonchalance ! Et comme toujours, dans ce cas d'espèce, un fusible doit sauter, une tête doit tomber ! Ce fut comme attendu le technicien Mohamed Mkacher qui a fini par payer la note et se sacrifier sur l'autel du spleen stadiste actuel. Mkacher a même anticipé la décision de l'exécutif bardolais, en jetant l'éponge, avant même de se voir notifier son licenciement (ambiance)! Sans préavis, la rupture a été vite consommée, à l'amiable, cela dit ! Et en attendant de dénicher l'oiseau rare qui héritera d'une situation plutôt délicate, c'est le collaborateur de Mkacher qui a pris le relais. Souhaitons-lui bonne chance en espérant que la mayonnaise prendra et que le fameux choc psychologique imputable au changement d'entraîneur prendra sans délais ! Egarements défensifs ! 20 buts encaissés en 15 rencontres disputées! Ce bilan ahurissant résume à lui seul les maux du Stade Tunisien. La Stade prend trop de buts et sa défense ne donne aucun gage de sécurité, précisément depuis le départ de l'international Jasser Khemiri en MLS. Véritable tour de contrôle, joueur sanguin alliant vélocité, anticipation et bonne lecture du jeu, Khemiri a laissé un vide béant au cœur de l'arrière-garde stadiste. Et vraisemblablement, jusqu'à maintenant, ce vide n'a pas été comblé, pour le plus grand bonheur des adversaires des Bardolais ! Bref, la défense est devenue le maillon faible du Stade Tunisien, et les Seif Akremi, Houssem Bnina & co doivent forcément se retrousser les manches et stopper l'hémorragie. Dans la droite ligne des errements défensifs stadistes, ce sont le marquage de zone, la négociation de la seconde balle, l'anticipation, le repli, le retour au charbon et l'alignement défensif qui doivent être revus et corrigés. Car à Gabès, ce sont des défaillances défensives en cascade qui ont précipité la chute des ambitions stadistes. Même plus haut, à la transition, c'est plutôt poussif ! Hamza Hadda manque de vivacité et Daysam Ben Nasr manque de personnalité ! C'est donc un entrejeu inconsistant qui n'a pu rivaliser avec ces coriaces milieux de terrain du Stade Gabésien. La grande muette ! Sur le plan offensif maintenant, les Stadistes ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes ! Où est donc passée cette attaque tranchante qui a filé quatre buts au CA, faisant aussi parler la poudre à maintes reprises ! En clair, les avants s'essoufflent et se consument même à petit feu depuis quelque temps ! Seulement 15 buts marqués en 15 matchs. Le Stade atteint laborieusement la moyenne ! Loin de ses standards du début de saison ! Là aussi, un seul être vous manque et tout est dépeuplé ! Jacques Bessan (4 buts, 2 passes décisives) a mis les voiles et l'attaque se retrouve orpheline de son buteur béninois. Même le prometteur Aymen Sfaxi (auteur de cinq réalisations) n'y arrive plus ! L'effet boomerang Sur ce, et comme un malheur n'arrive jamais seul, Mkacher en a rajouté une couche, en optant pour un plan de jeu résolument porté vers l'avant au lieu de renforcer une défense qui cumulait pourtant les déboires. Or, qui veut voyager loin ménage sa monture. Tant pis si ses latéraux s'aventuraient souvent en attaque tout en laissant des espaces derrière. Tant pis si les sentinelles privilégiaient la relance au repli ! Bref, le tout offensif stadiste a provoqué un effet boomerang avec le résultat que l'on connaît désormais ! Dimanche dernier, le ST devait tenir ce match référence tant attendu, tant recherché ! Il n'en fut rien. Problèmes de finition, de précipitation, d'endurance défaillante et de défense plutôt légère, c'est le moins que l'on puisse dire ! Et dire que le bureau directeur a sorti le chéquier pour renforcer l'équipe cet hiver. Une stratégie qui n'a pas porté ses fruits. Au final, l'exécutif aurait opté pour le changement dans la continuité! Mais cela, ce n'est pas le genre de la maison !