Oui, le client n'est jamais parvenu à délimiter les responsabilités des cogestionnaires des distributeurs et guichets automatiques de billets (DAB ou GAB), en cas de problème. Le personnel bancaire, toujours omniprésent, renvoit la balle aux éternels fantômes des services monétiques, toujours inscrits aux abonnés absents. Les souffre-douleurs des banquiers gagneraient à afficher leurs coordonnées près de leurs distributeurs pour, au besoin, nous éclairer, nous guider et permettre au service monétique de se défendre contre les accusations parfois gratuites des banquiers. Détails. Le problème de la cogestion des distributeurs automatiques de billets (DAB) par les banques et les deux sociétés monétiques se partageant le même rôle demeure posé, quoique apparemment avec de moins en moins d'acuité. Parce que le client semble de moins en moins dérangé par le dérangement de ces distributeurs. L'objectif de nos banques étant d'amener le client à traiter le maximum d'opérations auprès de ces distributeurs aux dépens des guichets et des carnets de chèques. Les absents ont toujours tort ! Ce qui déroute le client, c'est que dès qu'il rencontre un problème devant le distributeur, à l'agence concernée, l'on se dit non concerné par ce qui vient de se passer. L'on renvoit la balle aux…«fantômes» de la société monétique ! Oui, fantômes, parce que le client ne sait ni de quelle société il s'agit, ni les coordonnées de ses supposés interlocuteurs ! D'ailleurs, l'on se demande pourquoi les messieurs invisibles des sociétés monétiques trouvent du plaisir à nous fuir, en gardant éternellement l'anonymat? Ne devraient-ils pas dû afficher ostensiblement leurs coordonnées tout près de leurs distributeurs, pour que l'on puisse accéder à leurs explications, dès lors que le besoin s'en fait sentir ? Finis les alibis Notre petite enquête nous a permis d'établir que les pannes de ces distributeurs sont de toutes natures. Pour n'en citer que les trois principales, disons : - Primo, lorsque l'appareil souffre d'une défaillance technique et que les techniciens ne réagissent pas à temps pour y remédier, surtout pendant les week-ends et les jours fériés. Auparavant, les sociétés monétiques renvoyaient la balle à l'agence concernée. Aujourd'hui et, depuis un certain temps, un système automatique est installé pour permettre de répercuter l'information et signaler la panne aux opérateurs centraux en temps réel. Donc, fini le temps des fausses excuses ! La vétusté à l'index ! Le véritable problème, c'est que, malgré la fréquence de pannes subies par certains distributeurs, la société monétique traîne les pieds et tarde à renouveler ses appareils usés par le temps et la surexploitation. Une économie à mauvais escient qui met souvent le client dans de mauvaises situations, maudissant l'heure et le jour où il s'est avisé à miser et faire confiance à cette satanée carte monétique. Sachant que chaque installation a une durée de vie à ne pas dépasser, sinon… Pauvre «M. Réseau»! - Secundo, lorsque le chef d'agence ne charge pas suffisamment «son» appareil de billets de banque. Surtout par jours non ouvrables. Où il aurait programmé une vadrouille familiale, bien loin de ses bases, sans prendre la peine de désigner un quelconque collaborateur pour veiller au grain et ne pas poser des lapins aux clients… - Tertio, lorsque M. Réseau, l'éternel souffre-douleur des uns et des autres, est marqué absent, souvent à tort et rarement à juste raison ! C'est la manière idoine de «noyer» le poisson… Cela dit, étant dit et entendu que les banques entendent servir leurs clients à distance à travers les services «non-stop» de «messieurs» Dab et Gab et tourner le dos progressivement surtout aux transactions par chèques, certains clients, forts de ces déclarations faites, urbi et orbi, formulent leurs demandes de chéquiers à leurs banques par l'un desdits «messieurs» interposés. Promesses de Gascon ! Puisque, au menu affiché, de plus en plus garni de propositions, de prestations, figure bel et bien la demande de chéquiers. L'on s'y prend alors bien à l'avance et on clique à chaque retrait de billets, sur le bon poussoir, tout content d'avoir accès à ce formidable procédé, pour pouvoir aller mettre les quatre doigts et le pouce sur le chéquier. Quelques semaines après, l'on s'avance vers les guichets, d'un pas sûr, la tête haute pour récupérer le fameux chéquier… comme promis. Mais surprise ! L'on se rend vite compte qu'il n'en est rien !» Rien que du vent ! Et des promesses de Gascon! Et c'est au chef d'agence de répliquer froidement aux récriminations «libre à ces distributeurs de vous promettre ce qu'ils veulent. Nous ne sommes au courant de rien ! - Revenez mercredi prochain, monsieur, maintenant, c'est moi qui vous le promets et non pas le monsieur anonyme de la monétique ! - Pourquoi pas avant? - Parce que avant, je vous redirai revenez mercredi, ajoute le maître de céans, arborant un sourire grimacé… Un flou éternel ! Cela étant, qui a tort, qui a raison? Le client, croyant au Père Noël et ayant cliqué sur le bon bouton? Les messieurs de la monétique qui ont préparé le menu? Le chef d'agence qui déclare n'avoir rien reçu? C'est ma foi, le secret des grands dieux! Pour finir, une petite remarque s'impose. Tout près de certains distributeurs, l'on rencontre une affiche priant les utilisateurs de veiller à préserver l'environnement en ne jetant pas par terre les tickets servis à tour de bras par ces appareils. N'aurait-on pas mieux fait de prendre les devants, en fixant une mini-poubelle près du distributeur? Ne serait-ce pas la manière la plus pratique de préserver l'environnement au lieu de nous lancer des slogans?