Le fait est là : il y en a de ces événements qui restent toujours l'apanage de tout accomplissement sportif. Certaines disciplines n'auraient pas été ce qu'elles sont aujourd'hui si elles n'avaient porté l'empreinte de ces hommes et de ces femmes qui les ont reconcilées avec leur environnement et toute la raison d'être. Avec des certitudes comme voie d'accès au réel et la confirmation comme porte d'entrée dans la performance, les Foulées du Megara ont le mérite de pouvoir attribuer une véritable vocation à la course et spécialement au marathon. Faisant suite à l'intérêt grandissant qu'elles ne cessent de porter et au franc succès des éditions précédentes qui ont fait de cet événement une grande fête du sport, de l'amitié, du dévouement, pour l'environnement et le bien-être, la quatrième édition sera organisée comme à l'accoutumée à l'amorce du printemps à La Marsa. Cette fois, les Foulées du Mégara relèvent le défi de grandir et d'ouvrir de nouveaux horizons pleins de promesses et d'espoirs. Dans leur nouvelle version, elles proposent deux courses jumelées le 27 mars 2011 : Le semi-marathon et La Marsoise. Cette dernière est une course de 5 km exceptionnellement organisée à l'occasion de l'Année internationale de la jeunesse, proclamée par l'ONU sur proposition éclairée de la Tunisie. Elle est destinée à tous les coureurs, femmes et hommes de différents âges, sous le mot d'ordre Sportez vous bien. Les coureurs auront ainsi à tester leurs capacités à courir ou à marcher une distance abordable et ne demandant pas une préparation exigeante. Il faut dire que courir au printemps pour soi, avec et pour les autres, ça réchauffe le cœur. Oui la course à pied est aussi une affaire de cœur, les cardiologues, les amoureux du sport vous le diront : courir c'est bon pour le cœur, il devient plus puissant, plus résistant et plus émouvant. On a beau le dire, mais il serait toujours bon de le rappeler : la course à pied se vit de mille façons, l'entraînement, les sorties plaisirs, les randonnées diverse, les courses, le long, le court, les chemins, la route, accompagnés ou non. Les Foulées du Mégara ont ainsi acquis la réputation de proposer de magnifiques panoramas, des fresques majestueuses, des sites splendides, chargés d'histoire, de civilisations, de culture, entre collines et plaines verdoyantes, plongeant dans l'azur infini de la Méditerranée. Comme à leur habitude, elles accompagneront solidairement les festivités de l'Indépendance et de la Jeunesse avec leurs significations et symboles. Il faut dire qu'au-delà des satisfactions, des acquis et des réalisations, les Foulées du Megara ne cessent de réinventer et de susciter tout ce qui est de nature à impliquer les différentes parties prenantes dans une même cause et pour un seul objectif. Leur secret n'est pas au fond difficile à expliquer, et encore moins à décrypter. De là où elles ont commencé à évoluer et à se faire une identité, elles parviennent toujours à rassembler les différents bouts. Ici et là, la course est à la fois une activité sportive, culturelle, touristique. Les organisateurs n'ont jamais cessé de saisir une pareille évolution comme un élément majeur. D'en assumer la portée et d'en proclamer la diversité. Comment et avec quelle alternative ? Tout simplement avec la nécessité d'avancer sans reculer. Ce n'est pas d'une idée simple, mais d'un vif aiguillon de sport et de passion que s'éveille justement l'exploit de faire de ce rendez-vous n'est pas d'une idée simple, mais du vif aiguillon de la conscience qui s'éveille parmi quelques privilégiés, que naît l'exploit. But de la vie et centre du cœur, image de l'inconditionnel surpassement, il précipite la passion, la puissance et la force amassées par tout ce qu'on a pu connaître, éprouver et surtout subir, en une certitude ardente. La certitude de la vie qui pousse un sportif comme Oussama Mellouli à s'accomplir avec joie. Un événement exceptionnel.