Fragiles mentalement, les "Vert et Jaune" ne marquent pas assez et, surtout, ne parviennent pas à prendre l'ascendant sur leurs adversaires De retour cette saison en Ligue I, les Marsois n'ont pas encore retrouvé leur équilibre. Et pour cause, un effectif réduit quantitativement et qualitativement, et qui a du mal à allier la manière au résultat. D'ailleurs, le parcours des banlieusards en championnat, depuis l'entame de la saison, reflète leurs difficultés à se frayer un chemin... En neuf journées, les Marsois ont fait cinq matches nuls, ont perdu à cinq reprises et n'ont gagné qu'une seule fois. Un maigre bilan qui place l'ASM à l'avant-dernière place du classement. Mais les malheurs des camarades de Hassan Béjaoui ne vont pas s'arrêter là, puisque samedi dernier, ils ont quitté la la Coupe de Tunisie, après s'être fait éliminer par El Gawafel. Mais la où le bât blesse, c'est que les "Vert et Jaune" ont mené au score, avant de se faire rattraper et perdre d'une piètre manière. L'indiscipline a encore fait parler d'elle, puisque deux joueurs se sont fait expulser : Mounem Rammeh et Bilel Ben Messaoud. Fragilité mentale Si les banlieusards n'arrivent pas à conjuguer manière et résultat, c'est que les joueurs sont terriblement fragiles sur le plan mental. Cela s'est déjà vérifié en championnat lors de la sixième journée, lorsqu'ils se sont fait rattraper au score avant que le gardien Hassan Béjaoui n'épargne la défaite à l'équipe en s'interposant à un penalty. Et de toutes les sorties, le scénario a été le même : ou bien les Marsois se font rattrapés au score, ou bien ils ne mettent pas à profit les occasions créées. C'est pourquoi, les résultats n'ont jamais suivi et l'équipe n'arrive pas à sortir de la zone rouge. C'est que les joueurs n'ont pas la force mentale requise pour s'adapter aux péripéties des rencontres. C'est pourquoi, à chaque sortie le scénario est le même : l'équipe développe un fond de jeu appréciable, mais piétine aux derniers mètres. Le nombre de buts marqués en championnat est significatif : quatre buts seulement en neuf journées. Ltifi, Moussa et les autres... Des recrutements, les responsables marsois en ont fait. Mais à quel prix? Selon les moyens financiers modestes du club? Pour quel rapport qualité/prix ? On attend toujours de voir sur le terrain. Car à l'exception de Slim Jedaïed, auteur de deux buts, les autres attaquants, venus renforcer l'équipe à l'intersaison, n'ont pas encore trouvé le chemin des filets, à savoir Ltifi, Gharbi et Moussa. En effet, les deux autres buts marsois sont l'œuvre d'un pivot, Tombadou et d'un défenseur, Kouamé. C'est dire que les attaquants recrutés avant le coup d'envoi de la saison n'ont pas encre rempli leurs contrats. Et il est temps qu'ils se ressaisissent. Un effectif à renforcer Il est clair que l'effectif à la disposition du staff technique a besoin d'être renforcé. Il ne s'agit pas d'un apport quantitatif, mais plutôt qualitatif. A l'exception de Ltifi qui semble avoir besoin de temps pour retrouver ses sensations d'antan, le reste des joueurs est venu faire sa classe à l'Avenir. Mais les matches se succèdent et la pression du résultat se fait de plus en plus sentir. Avec l'effectif actuel, les banlieusards n'arrivent pas à voir le bout du tunnel. Sans renforts de qualité, l'avenir de l'ASM est plutôt sombre. La solution passe par le mercato hivernal. Aux responsables de mettre la main dans la poche et au staff technique de déterminer les besoins de l'équipe en matière de recrutements. Bref, l'ASM doit se doter des moyens humains nécessaires pour assurer son maintien parmi l'élite.