Il reviendra en premier lieu au Qatar de décider s'il veut partager l'organisation du Mondial 2022 avec les pays voisins avant d'en référer à la Fifa, a déclaré le secrétaire général de la Fifa, Jérôme Valcke, après des déclarations de hauts responsables en ce sens."C'est le Qatar qui doit en manifester le désir, et ce sera le Qatar qui prendra la décision en premier lieu. (...) Le Qatar doit décider et ensuite solliciter l'autorisation du comité exécutif" de la Fifa, a-t-il dit à Abou Dhabi où il se trouve pour la finale du Mondial des clubs samedi. "Nous avons des candidatures comme celles de l'Espagne et du Portugal (au Mondial 2018) avec une distribution des matches bien définie et d'autres où elle l'est moins", a-t-il expliqué. "Dans les semaines à venir, un accord sera signé entre les organisateurs locaux et la Fifa et davantage de détails pourront être déterminés" à cette occasion, a-t-il ajouté. Le président de la Fifa, Sepp Blatter, avait estimé la semaine dernière que "des rencontres pourraient avoir lieu dans des pays proches" du Qatar. La question de la période retenue pour organiser le Mondial — l'idée d'organiser le Mondial 2022 au Qatar en janvier a été récemment émise par l'Allemand Franz Beckenbauer en raison de son climat difficile — doit-elle aussi être étudiée par les hautes instances de la Fifa, a dit M. Valcke. Il a, toutefois, noté qu'il était "trop tôt" pour aborder ces questions, et rappelé qu'il reste deux éditions du Mondial à disputer avant 2022. L'un des pays potentiellement concernés par une extension du projet qatariote serait les Emirats arabes unis, déjà candidats à l'organisation du Mondial des moins de 20 ans en 2013 et d'autres grandes compétitions de la Fifa à l'avenir.