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Instaurer l'égalité et consolider le sens du « vivre ensemble » A l'encre vive - Par Mustapha Attia - Allocution du Président de la République à l'occasion de la nouvelle année administrative
La nouvelle année administrative (2011) a démarré sur le rythme d'une allocution limpide, cohérente, lucide et bien nourrie, adressée par le Président de la République au peuple tunisien. Et comme d'habitude, l'homme du Changement s'est placé résolument du côté du peuple en consolidant le sentiment chez tous les Tunisiens qu'il partage leurs préoccupations dans les moindres détails de leur vie quotidienne. Car il s'implique corps et âme à suivre la cadence du pouls populaire. Etant l'un d'eux et ne vivant que pour eux, il n'a pas plus grande ambition que d'assurer leur bonheur et garantir leur immunité, en préservant leur droit à une vie meilleure. C'est là, faut-il insister, l'un des buts sacrés de Son Excellence, au niveau duquel il n'acceptera aucun compromis, quelles qu'en soient les raisons : «Nous nous emploierons à intensifier les programmes régionaux, tout en hâtant la mise en œuvre du plan dont nous avions ordonné le lancement le 15 décembre…et du programme d'urgence que nous avons décidé…de manière à renforcer les programmes d'emploi et de création de sources de revenus, en particulier au profit des diplômés du supérieur…». Dans cette allocution, le Président de la République a tracé un plan directeur pour l'application des mesures relatives à la réalisation des projets se rapportant à nos constantes nationales, aux valeurs de la démocratie et du pluralisme, aux libertés individuelles et publiques et à l'interaction et la complémentarité entre développement économique, bien-être social et équilibre environnemental. Réhabiliter et récompenser le travail, augmenter le pouvoir d'achat, donner au pays le point de croissance qu'il mérite, promouvoir l'autorité et le respect comme valeurs fondamentales de notre société, décider avec le souci constant de la justice, agir avec responsabilité dans l'équilibre des droits et devoirs : voilà le chemin préconisé par le Président Zine El Abidine Ben Ali pour instaurer l'égalité et consolider le sens du «vivre solidaire». Et ce n'est pas un hasard si l'égalité ne s'incarne que dans des Etats-nations, c'est-à-dire dans un cadre où la solidarité est possible, mais aussi la reconnaissance des individus particuliers dans ceux qui les représentent et qui sont censés exprimer l'intérêt général. Il est clair, naturellement, que l'égalité se nourrit de la conscience nationale, de l'union des citoyens et de cet honneur de relever ensemble les défis. C'est que l'esprit humaniste auquel le Président de la République nous a habitués par son comportement quotidien, aussi bien dans les mesures et décisions qu'il prend que dans les initiatives dont il est l'instigateur, s'inscrit dans le cadre d'une approche globale puisant dans le patrimoine civilisationnel de notre peuple et dans les racines les plus profondes de notre culture, et visant à faire parvenir notre pays au plus haut degré de maturité et d'évolution dans sa marche vers le progrès. C'est dans cette perspective que l'homme du Changement a procédé, dès le début, à la mise sur pied d'un dispositif civilisationnel global et équilibré sur la base de la complémentarité des programmes de développement qui vont au fond des choses. L'aventure humaine prend un nouveau cours. On peut l'ignorer, ou vouloir l'ignorer. Mais au village planétaire globalisé, «le village uni», disait Kheireddine Pacha il y a plus d'un siècle et demi, la cloche ne cessera de sonner le faste et le néfaste. Ce monde reste un océan tumultueux où seules les nations solidaires pourront naviguer en paix. Et avant de prétendre changer ce monde, il est urgent de s'y adapter et d'y bâtir, avec nos pays frères, un pôle de solidarité respectable et respecté. Notre souhait, souligne le Président dans son allocution, « est que l'Union de notre Maghreb arabe renoue avec sa quête d'unité et d'intégration, que notre nation arabe et islamique parvienne à raffermir davantage les facteurs de solidarité et de complémentarité entre ses membres dans tous les domaines et que les Etats de notre Union africaine puissent se consacrer davantage aux questions de développement dans notre continent...». Et pour conclure, il est nécessaire de rappeler à cette infime minorité d' «agents» qui ne sont plus qu'à leur propre service, durablement plombés par les ruines de cette fameuse sous-religion du «droit-de-l'hommisme» que la sécurisation des personnes et des biens est la première exigence d'un Etat républicain responsable. L'assurer, c'est renforcer le lien du citoyen avec l'Etat. Dans droits de l'homme, il y a droit.