L'équipe est sur la bonne voie et l'arrivée du nouvel entraîneur va changer bien des choses. Le dernier point de parité, ramené de l'extérieur, remonte au 29 novembre 2009 face au CAB. Il a fallu attendre trois mois pour voir EGSG ramener son second point en déplacement, même si la victoire était dans ses cordes. El Gawafel baigne encore dans les eaux troubles du classement mais n'est pas dans une situation alarmante. Un regard sur le reste du parcours laisse entrevoir de grandes chances pour améliorer son capital points et éviter la descente. Et sans verser dans un optimisme démesuré, les dernières sorties ont permis de relever une nette amélioration du groupe. Ce qui a été démontré samedi dernier face à l'ESHS laisse penser que l'équipe ne manque pas d'arguments pour décoller. Mais empressons-nous de dire que le vrai mal d'El Gawafel se situe au niveau d'une situation financière qui a brouillé les cartes des équipes dirigeantes qui se sont succédé depuis l'accession. Avec l'intervention des autorités régionales, au cours de la semaine qui a précédé le déplacement à Sousse, on a vu un groupe revigoré qui a donné des signes réconfortants pour la suite du parcours. Maintenant, les joueurs savent ce qu'il leur reste à faire : ne pas dilapider les points à domicile et en grignoter d'autres à l'extérieur comme ce fut le cas samedi dernier. Mais force est de reconnaître que le club gafsien n'a pas été servi par les circonstances, au cours de l'actuel exercice. Il y a eu la fugue de Ghraïri, la démission de Radhouani et le départ précipité de certains cadres du club qui n'ont pas été remplacés comme il se doit avec un seul renfort lors du mercato hivernal. Certes, le club a allégé la masse salariale mais le recrutement d'un joueur axial résume-t-il à lui seul les besoins d'EGSG. L'histoire vérifiera la bonne ou la mauvaise vision du comité directeur qui sur certaines décisions est exempt de tous reproches, parce que le vrai catalyseur qui a tant manqué à EGSG dans sa quête d'une place au palier supérieur réside dans le comportement passif de ses nombreux supporters surtout dans les moments creux. Aujourd'hui, les choses semblent aller pour le mieux. Le point grignoté à Sousse a remis les joueurs en confiance et l'arrivée de Jallel Kadri, qui a rallié le groupe mardi à Borj Cédria, a réinstallé la sérénité dans les milieux du club. Ce dernier qui a connu la joie de l'accession en (2003-2004) aura un autre défi à relever. Il s'agit de préserver l'acquis qu'il a réalisé…