Mme Lilia Laâbidi, ministre de la Femme, a mis en exergue, à l'occasion d'une rencontre, hier, avec des professeurs universitaires en droit, le souci du département d'intensifier la coopération avec les élites féminines et les composantes de la société civile, «sans exclusion ni marginalisation», en vue de défendre les acquis de la femme et de ses droits civiques. Elle a indiqué que l'instauration de la démocratie en Tunisie exige la réalisation de l'égalité entre les différentes composantes de la société, en particulier entre les hommes et les femmes. Il s'agit, a poursuivi la ministre, d'abolir toutes les formes de discrimination envers la femme, de lutter contre le phénomène de la violence à son égard, et de renforcer la présence des femmes dans les différentes sphères. Les participants à la réunion ont souligné l'importance de promouvoir les acquis et les droits de la femme, notamment auprès les femmes rurales et ouvrières. C'est une responsabilité collective, ont-il indiqué, qui nécessite la création de cellules d'écoute en leur faveur, et d'intensifier le dialogue avec elles sur les questions de démocratie et de liberté d'expression. Ils ont mis en relief l'impératif de s'opposer à «tous les dépassements pouvant porter atteinte aux droits et acquis de la femme tunisienne», insistant sur la séparation entre le politique et le religieux.