Suite à l'article publié dans notre livraison du 19/3/2011 en pages 1 et 3 sous le titre «Puni pour avoir dévoilé des dépassements», le ministère de la Santé publique apporte les éclaircissements suivants : «Il est à noter tout d'abord que M. Abdeljelil Dhahri a pris ses fonctions à la tête du groupement de santé de base de La Manouba le 16/9/2008 et la passation de service a été faite conformément à un rapport signé en date du 6/10/2008 par les deux directeurs, le sortant et l'entrant. Ce dernier a été muté à la direction des soins de santé de base par note de service n° 13 de la ministre de la Santé publique en date du 28/2/2011. Et contrairement à ses assertions, c'est plutôt la ministre et non le directeur régional qui a nommé Melle Cherif Emna en qualité de directrice du groupement de santé de base de La Manouba, et ce, par note de service n° 12 du 28/2/2011. Il y a lieu de préciser, en outre, que l'installation de la nouvelle directrice a été faite le 3/3/2011. M. Abdeljelil Dhahri, informé de cette date de passation de service, a préféré adresser à l'administration un certificat médical couvrant la journée précitée tout en s'enfermant dans «son» bureau au moment de cette cérémonie de passation, refusant ainsi d'y assister et d'appliquer par voie de conséquence la décision de sa mutation et non de sa mise en demeure comme affirmé dans l'article. Concernant le fonctionnement de l'unité d'hémodialyse de La Manouba, il est précisé que cette unité a été ouverte le 31/12/2007 pour éviter aux patients dialysés de La Manouba la fatigue des déplacements vers Tunis tout en contribuant au désencombrement des hôpitaux universitaires de la capitale. Un budget de fonctionnement de 400 mille dinars a été alors alloué à cette unité pour l'année 2008. Il a été procédé, au départ, par la direction de groupement de santé de base de La Manouba, à une consultation des prix pour l'acquisition des accessoires pharmaceutiques d'hémodialyse nécessaires au démarrage de ses activités auprès de trois fournisseurs en impliquant l'administration, le staff technique et le contrôle des dépenses publiques. En parallèle, un appel d'offres pour l'acquisition d'accessoires pharmaceutiques a été lancé par la commission régionale des marchés publics du gouvernorat de La Manouba sous le n°3/2008. Toutefois, après l'approbation du cahier des charges, une réclamation a été émise par l'un des fournisseurs. Il a été décidé de suspendre les procédures par le ministère de la Santé publique en attendant d'analyser les réserves techniques, lesquelles se sont avérées sans fondements après avoir réuni un comité d'experts en la matière (trois professeurs universitaires en néphrologie). Quant aux équipements de l'unité d'hémodialyse et tout particulièrement les lits et les matelas auxquels l'article en question a fait allusion, il importe de noter que l'acquisition a été faite conformément aux caractéristiques techniques figurant dans la liste type établie par le ministère de la Santé publique. Nous tenons à relever par ailleurs que l'unité d'hémodialyse de La Manouba a été confiée pour la coordination de ses activités techniques au docteur Afef Dridi Rabai, médecin spécialiste en néphrologie et non résidente comme indiqué dans l'article. Quant à la durée des séances d'hémodialyse, elle reste une indication médicale suivant des normes et des règles préétablies par les experts en la matière. D'ailleurs, nous n'avons noté que des témoignages de satisfaction de la qualité des services par les bénéficiaires de l'hémodialyse».