Nessim Ben Slama écope d'une amende de 500 dinars    Tunisie: Avis sur le renouvellement des cartes de handicap    Espérance Sportive de Tunis -Mamelodi Sundowns : Chaîne et heure du match    FTF : Validation et rejet des listes de candidats    Des voyageurs utilisant une porte de métro endommagée : La TRANSTU explique    Suspension de l'activité des bacs à Djerba    Barrage de Mellègue : La fin des travaux est prévue pour 2025    Stade d'El Menzah : Une étude de faisabilité sous l'œil des experts Chinois    La Tunisie s'apprête à lancer sa première bibliothèque numérique    Où sont les élites de ce pays ?    Brief marché du 23 avril 2024: Comparatif des prix sur les marchés de la République [Vidéo]    La journaliste Khouloud Mabrouk comparaît devant la brigade de l'Aouina    Beni Khalled: Malgré l'abondance de production, seules 7000 tonnes d'oranges ont été exportées [Vidéo]    Géologie de la Séparation : un film tuniso-italien captivant et poétique à voir au CinéMadart    Sénégal : Des frappes spectaculaires pour récupérer l'argent volé, même les entreprises françaises devront payer leurs impôts sur place…    Italie : Des gardiens de prisons arrêtés pour agressions sur Tunisiens mineurs    Un bilan positif des réunions de printemps du FMI    Hospitalisation du roi d'Arabie saoudite    Green Power Technologie signe un accord de partenariat avec Soteme, pour la distribution des solutions Huawei Fusionsolar en Tunisie    Conseil ministériel restreint à La Kasbah : Une série de mesures au profit des Tunisiens résidant à l'étranger    EXPATRIES : Hassan Ayari passe à Toronto    Au fait du jour | Il n'y a pas que l'argent    Urgent : La détention de Wadie Jary prolongée de quatre mois    Ligue 1 – Play off – Le CA affronte l'ESS ce dimanche : Enrayer la spirale    Daily brief national du 24 avril 2024: Plusieurs mesures pour faciliter le retour des TRE discutés lors d'un conseil ministériel    Parquet : L'interdiction de la médiatisation de l'affaire du complot contre la sécurité de l'Etat toujours en vigueur    L'homme qui aimait la guerre    Météo en Tunisie : pluies et températures en baisse    Aujourd'hui, coupure d'eau potable dans ces zones    Education : Un rassemblement annulé à la faveur du règlement de plusieurs dossiers    Dette publique | Des résultats en demi-teinte    Foire internationale du livre de Tunis : vers la prolongation de la FILT 2024 ?    Malentendues de Azza Filali    L'Italie, invitée d'honneur du 18 au 29 avril à la Foire Internationale du livre de Tunis : «Anima Mediterranea»    Echos de la Filt | Pavillon de l'Italie, invitée d'honneur : Evelina Santangelo et Azza Filali échangent autour de leurs récents ouvrages    Rayhane Bouzguenda, auteure de « L'oublié dans l'histoire », premier prix « Béchir Khraief » pour la créativité littéraire à la FILT, à La Presse : «Ce succès me motive davantage pour transmettre le goût de la lecture à mes élèves»    Brésil: Elle vient à la banque avec le corps de son oncle pour avoir un prêt en son nom    Ultimatum législatif aux Etats-Unis : TikTok doit être vendu sous un an ou disparaître !    Campagnes controversées en Turquie : retrait des enseignes arabes des commerces    Actuariat – Hatem Zaara: Un rapprochement banques-assurances s'impose    Donald Trump bénéficiera : Un milliard de dollars d'actions supplémentaires de son groupe de médias    Sousse : Arrestation de deux adolescents pour un braquage armé d'un étudiant en médecine    Tempête de sable en Libye : perturbations majeures et jours fériés décrétés    Soutien à Gaza - Le ministère des Affaires religieuse change le nom de 24 mosquées    Anne Gueguen sur la guerre à Gaza : la France œuvre pour une solution à deux Etats !    Festival International de Théâtre au Sahara : 4ème édition du 01 au 05 mai 2024 à kébili    Un pôle d'équilibre nécessaire    Chute de mur à Kairouan : Le tribunal rend son jugement    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les usagers réclament plus de souplesse !
La resquille dans le transport public
Publié dans La Presse de Tunisie le 26 - 04 - 2011

Certains citoyens préfèrent utiliser les moyens de transport en commun gratuitement. A chaque fois qu'ils trouvent le moyen de resquiller, ils ne s'empêchent pas de le faire. Et tant pis si la société de transport enregistre un manque à gagner! L'Etat est toujours là pour éponger les déficits, il a les moyens pour le faire, pensent nombre de citoyens pourtant cultivés et instruits.
En effet, les sociétés nationales de transport ne vont jamais fermer leurs portes et déclarer faillite même si elles n'arrivent pas à couvrir les frais d'exploitation. Et cela rassure plus d'un. De temps en temps, dans le bus, une querelle se déclenche entre le contrôleur et un usager qui n'a pas payé sa place. Ce dernier n'hésite pas à utiliser sa force physique pour le laisser tranquille même s'il est un resquilleur. D'autres usagers sont obligés de payer sur place l'amende ou de fournir la carte d'identité nationale afin que le contrôleur puisse noter leur identité et leur envoyer un avertissement pour paiement. Jihène estime que «les Tunisiens doivent apprendre à payer leurs places quand ils montent dans un bus ou un train. Pourquoi paient-il le téléphone, l'Internet et le pain alors qu'ils hésitent à acheter leurs tickets de transport ? C'est une mentalité à changer». En cas de refus de payer l'amende sur place, la société menace de porter l'affaire au tribunal. Et c'est écrit noir sur blanc.
La resquille est une pratique qui date d'une longue période et concerne tous les moyens de transport collectifs (bus, train, métro), surtout ceux relevant du secteur public.
Appliquer strictement la loi
Les transporteurs privés ont pris leurs dispositions pour contrecarrer ce phénomène. Quand le bus est immobilisé, et avant de monter dans le bus, les usagers doivent payer l'hôtesse. Si le bus est déjà en route, c'est l'hôtesse qui se dirige vers l'usager pour lui vendre le ticket. «C'est le problème de la petite monnaie qui est souvent posé», remarque, cependant, Sami.
Il faut distinguer, cependant, entre un usager qui a l'intention de resquiller et un autre qui veut bien payer mais qui n'a pas pu le faire faute de temps. C'est le cas parfois dans le train de la banlieue sud (Société nationale des chemins de fer tunisiens) ou nord (Transtu). Presque tous les jours, des querelles éclatent entre les usagers et les contrôleurs qui ne veulent rien savoir, surtout ceux de la Transtu qui sont assermentés. Ils sont là pour appliquer strictement la loi, ce qui ne plaît pas forcément aux usagers qui pensent que les contrôleurs doivent faire preuve de plus de souplesse et de compréhension. Fadia, étudiante, pense qu'il faut «apprendre à l'enfant dès l'âge scolaire à payer le prix d'un service donné pour que son comportement change à l'avenir».
En tout cas, le ministère du Transport et de l'Equipement a lancé, le jeudi 7 avril, une campagne de sensibilisation, intitulée "Mansit Chaii? Khalis et Mokhles Libladi" (Tu n'as rien oublié ? Paie et reste fidèle au pays. L'objectif consiste à sensibiliser les usagers des moyens de transport public collectif (bus, trains et métros) à l'impératif de payer leurs tickets.
Il s'agit aussi de préserver le droit du citoyen à un transport décent, de garantir aux sociétés de transport public la protection du matériel roulant et leurs revenus et de limiter les pertes financières «alarmantes», estimées à 14 millions de dinars, que les sociétés de transport public collectif ont subi au cours de ces trois derniers mois. On estime, selon une source au ministère, que les recettes provenant du paiement des tickets de transport ont diminué de 9 millions de dinars, sans compter les dégâts matériels qui ont dépassé les 5 millions de dinars. Les pertes résultant des manifestations et des grèves sont, elles aussi, comptabilisées.
Un tour à la gare de bus et de métro de la place Barcelone permet de constater ces affiches de sensibilisation collées sur les vitres des guichets et dans les moyens de transport en commun. A travers cette campagne – qui devrait concerner aussi les différents médias –, le ministère cherche à améliorer un tant soit peu les recettes des sociétés nationales de transport, en attendant l'amélioration des prestations qui restent encore en deçà des attentes des usagers. Au cours des heures de pointe, les bus sont encore bondés et les contrôleurs n'ont pas la possibilité de vérifier le nombre de resquilleurs!


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.